En résulte un double portrait lumineux, hélas fréquemment alourdi par des ralentis appuyés et, surtout, par le parallèle maladroit et insistant que dresse le film entre les combats menés par Jawad et « Belka » dans l’arène et leur lutte contre un racisme systémique à la ville.
Anges & Cie souffre tout de même d’un sacré manque de fantaisie, avec ses anges et autres archanges (les n + 1 des premiers, évidemment) qui manient un surnaturel bien trop convenu.
Une parenthèse presque enchantée pour les soignants qui, en laissant tomber les blouses blanches, loin des couloirs blafards des Ehpad, semblent retrouver un sens à leur métier. Le réalisateur et sociologue Bertrand Hagenmüller filme cette villégiature avec délicatesse et toujours à bonne distance. Il nous montre qu’un autre accompagnement est possible.
Formellement très soignée sans être novatrice, rétro mais assez pop pour ne pas être passéiste, cette adaptation du roman de Shannon Pufahl pose un regard tendre sur une génération engluée dans l’atmosphère de l’après-guerre de Corée aux États-Unis, tiraillée entre le matérialisme du rêve américain et le fantasme d’une échappée belle sur laquelle elle est prête à tout miser.
Ponctué d’analyses fines de militantes pour le droit à l’avortement, ce documentaire, un peu hésitant dans sa structure, n’en est pas moins un puissant rappel que les droits des femmes ne sont jamais définitivement acquis.
Le voyage réserve de jolis moments et une étape sur une plage, dynamisée par un nouveau talent comique, Louis Meignan. Le ton décontracté et plutôt franc du collier sur le handicap se fait malheureusement très sage et assez plat à mesure que se développe une histoire romantique entre l’avocate et son ami de toujours, tétraplégique.
Ce documentaire, bref et juste, comprend aussi une réflexion sur le rapport à l’occupant et à la Résistance, assez mal vue par les enfants d’alors, puisqu’elle mettait, selon leurs parents, le village en danger. On ne regrette que quelques reconstitutions versant brièvement dans la surenchère (...).
Paresse des dialogues, vanité de la mise en scène… Hormis le “Tom Hardy show” et l’ultime fusillade en huis clos, pas grand-chose à sauver dans ce film d’action musclé de Gareth Evans (“The Raid”).
Un documentaire émouvant mais pas très pédago de l’histoire des chants révolutionnaires espagnols, captés par un collectif turinois sous la dictature franquiste.