Effets spéciaux qui n’ont rien à envier à leurs cousins hollywoodiens, grosses ficelles habilement évitées… Signé Sébastien Vanicek, ce premier film a tout d’une excellente toile d’araignées.
Ce n’est peut-être pas sa contribution la plus mémorable, ni le meilleur film de Hirokazu Kore-eda. Mais il y a, dans "L’Innocence", un élégant geste d’empathie et d’identification.
Un film moins kitsch, moins coloré et surtout moins drôle que le premier volet. La suite des aventures du roi des océans, en salles, paraît engloutie par le moral en berne général des superhéros DC.
Le réalisateur de “La Marche de l’empereur” questionne sa fascination pour le paradis blanc. Mais son ambition contemplative souffre d’effets parasites.
De cette histoire vraie, Taika Waititi, le réalisateur néo-zélandais de Jojo Rabbit, tire un divertissement tendre et cocasse, où le coach (Michael Fassbender) s’avère presque aussi nul que l’équipe.
Le réalisateur a voulu faire le malin, comme s’il devait et pouvait rivaliser avec la force pure de l’auteur du fameux Cri. Sa complexité, suggérée par des visites assez inattendues chez un psy, semble ici un prétexte pour ne rien raconter clairement. Et sa palette si colorée se fait soudain bien terne.
Mais l’ensemble reste obscur, trop crypté pour convaincre. Faute d’incarnation et de sensations, on reste comme sur le seuil de cette traversée qui vise l’hallucination façon Werner Herzog, sans y parvenir tout à fait.
Si l’esthétique de polar noir convainc (avec la veuve fatale de rigueur), le design des arthropodes et des insectes s’avère trop figé, loin des réussites du genre, comme 1001 Pattes et la saga Minuscule.