Toutes les critiques de Télérama
poster du film Land
Télérama
3,0
Devant ce drame quasi documentaire, il faut s’armer de patience, car le réalisateur filme avec un rien trop de pose la misère d’une réserve indienne du Nouveau-Mexique. Puis l’émotion s’impo­se, grâce à certains plans magnifiques sur les visages et à des séquences fortes (...).
poster du film Amoureux de ma femme
Télérama
2,0
En adaptant la pièce de Florian Zeller L’Envers du décor, qu’il avait mise en scène au théâtre, Daniel Auteuil se paie un casting de prestige pour une farce plutôt grossière. C’est, paradoxalement, ce qui séduit (...). Mais le charme de la bouffonnerie disparaît vite.
poster du film Transit
Télérama
4,0
Rompre avec une part de sa patrie et de sa langue, avec ceux qu’on aime, réson­ne, bien sûr, avec l’actualité brûlan­te des migrants. Mais le cinéaste dépasse le cons­tat en laissant filtrer une possible renaissance, une réinvention de soi.
poster du film Jean Ziegler, l'optimisme de la volonté

Jean Ziegler, l'optimisme de la volonté

Titre original Jean Ziegler - Der Optimismus des Willens
Télérama
3,0
Ni condamnation, ni hagiographie, le documentaire réussit à mettre en lumière les ambiguïtés d'un engagé politique.
poster du film Love Addict
Télérama
1,0
Dans cette comédie poussive émaillée de gags cousus de fil blanc, Kev Adams joue le rôle d’un séducteur impénitent en quête de chasteté, malheureusement confronté au charme de sa coach de désintox. On est loin d’être accrocs.
poster du film Notre enfant

Notre enfant

Titre original Una Especie de Familia
Télérama
3,0
A trop embrasser son sujet, le cinéaste ne l’étreint pas totalement, laissant sans réponse plusieurs questions embarrassantes. Mais quelques sursauts de mise en scène — comme une attaque de sauterelles assez hitchcockienne — et surtout Bárbara Lennie, l’interprète princi­pale, apportent l’ambiguïté nécessaire à cette histoire d’obsession maternelle.
poster du film Katie Says Goodbye
Télérama
4,0
Pour soutenir ce personnage si attachant, qui jamais ne tombe dans l’ordinaire, l’actrice Olivia Cooke, que l’on vient de voir dans Ready Player One, met une magnifique ferveur dans chacun de ses regards, et jusque dans sa démarche volontaire.
poster du film Mes Provinciales
Télérama
5,0
Finalement, un scénario original (alors que les producteurs poussent aujourd’hui à l’adaptation littéraire), quelques décors et des acteurs débutants ou peu expérimentés, regardés avec une attention magnifique, suffisent à donner un grand film.
poster du film My Wonder Women

My Wonder Women

Titre original Professor Marston & The Wonder Women
Télérama
1,0
Cette histoire de triolisme est un mélange, sympathique mais confus, de plaidoyer féministe, d’apologie de l’amour libre et de bluette pataude. Dommage pour les comédiens, plutôt convaincants.
poster du film Sonate pour Roos

Sonate pour Roos

Titre original Verdwijnen
Télérama
4,0
La lenteur contemplative du récit n’empêche toutefois ni la sensualité, ni l’émotion. A l’image des retrouvailles bouleversantes de Roos et de son ancien amant, le temps d’une brève étreinte.
poster du film Nico, 1988
Télérama
3,0
Certes, la ressemblance n’est peut-être pas indispensable pour un biopic. On est malgré tout peu gêné que l’actrice, Trine Dyrholm, soit si différente physiquement de Christa Päffgen, alias Nico, icône du rock hiératique. A part ce handicap, le film a le mérite de faire un portrait sans concession de la chanteuse, qui ne voulait surtout plus entendre parler du Velvet Underground, une fois engagée dans sa carrière solo.
poster du film Jersey Affair

Jersey Affair

Titre original Beast
Télérama
2,0
Le (petit) intérêt du film ne se situe pas dans ce suspense éculé, mais dans l’inconscient lentement révélé de l’héroïne, nettement moins fade que prévu. Le jeune metteur en scène tire à la ligne, hélas, espérant masquer le rythme languissant par un sens aigu du mystère. Ce n’est pas tout à fait réussi…
poster du film Larguées
Télérama
4,0
Après Connasse, princesse des cœurs, qui ne tenait que sur le charisme de Camille Cottin, la réalisatrice con­firme un vrai sens de la fantaisie avec cette version 2018 des Bronzés, qui décline toutes les qualités (et les défauts) de la féminité moderne.
poster du film Place Publique
Télérama
1,0
Le film brocarde l’obsession de la célébrité et le besoin grandissant de reconnaissance, pointe le fait que chacun vit dans une bulle plus ou moins protégée. Jean-Pierre Bacri est toujours drôle, même si son registre de grincheux frise, cette fois, l’autocaricature.
poster du film Escobar

Escobar

Titre original Loving Pablo
Télérama
1,0
Ce portrait du monstre, à travers sa relation avec une diva narcissique du petit écran (Penélope Cruz, éternelle partenaire de Javier Bardem, cette fois en version clinquante), balance entre ultraviolence et crapoteux secrets d’alcôve. Un mélange certes glaçant, mais surtout peu digeste.
poster du film Allons Enfants
Télérama
3,0
Peu vraisemblable quant aux suites immédiates d'une dispatition dans un Paris post-attentats, le film devient plutôt un conte, où l'innocence des enfants parvient à apaiser l'angoisse existentielle de ceux qui sont censés les protéger.
poster du film Taxi 5
Télérama
1,0
Humour et scènes d’action médiocres : avec ce cinquième volet, Franck Gastambide manque l’occasion de rajeunir la franchise produite par Luc Besson.
poster du film L'héroïque lande, la frontière brûle
Télérama
4,0
De janvier 2016 à février 2017, avant, pendant et après le démantèlement du lieu, les deux cinéastes ont partagé le quotidien des migrants. Précarité, angoisses, espoirs et joies. Leur docu­men­taire ambitieux, parfois éprouvant mais souvent splendide, régénère notre regard fatigué par tant de reportages misérabilistes dans les journaux télé.
poster du film Southern Belle
Télérama
1,0
Les scènes de beuverie, de défonce ou de chasse nocturne au fusil d’assaut sont filmées avec un évident manque de distance. Mieux vaut aller voir America, de Claus Drexel.
poster du film Du soleil dans mes yeux
Télérama
3,0
Et entre deux silences, le jeune ciénaste sait saisir quelques confessions intenses. Le film est donc une réussite. Manque, tout de même, dans ce jeu trouble entre deux êtres — l’un s’engage, l’autre hésite — un peu d’audace, de démesure, de cruauté. « La vie est là où ça fait mal », dit l’un des per­sonnages…