Faute de vivacité dans l'écriture et la mise en scène, c'est une comédie pataude.
Dialogues tout juste drôles, gags foireux, absence de rythme : le premier faux pas de l'écurie Judd Apatow (...)
L'histoire d'amour très maladroite entre deux super-journalistes (...) ne contrebalance pas l'enquête alambiquée qu'ils mènent (...)
Le tout donne l'impression persistante de subir un téléfilm poussif et grossier de TF1.
(...) le film est le plus souvent maladroit, surtout quand il aborde des thèmes délicats comme l'argent volé aux Juifs déportés.
Un peu mièvres mais plutôt gentillettes, "Les Aventures de Impy le dinosaure" (...) L'animation est plutôt réussie.
Ce trait subtilement romanesque est le reflet d'une remarquable unité harmonique, maintenue d'un bout à l'autre du film.
Stylistiquement, on baigne dans l'élégant cocon du cinéma indépendant américain, mais les scènes de violence sexuelle sont aussi dérangeantes que les lents travellings dans les rues de cette banlieue du Middle West surplombée par deux réacteurs nucléaires...
On les [les deux héroïnes] suit, donc, sans déplaisir, même si on les quitte sans grand regret...
Cette peur diffuse finit par s'infiltrer jusque dans les intrigues à l'eau de rose qui ravissaient les foules et dont Minaïev fait mesurer, peu à peu, l'angoissante gaieté forcée.
Drôle d'expérience que cette plongée fiévreuse et maladroite dans l'intimité d'une personne.
Stuart Townsend est comédien. Plutôt bon (...) C'est aussi, visiblement, le mec le plus généreux qui soit (...) Bref, il est adorable... Adorable, mais clichetonneux.
(...) sous prétexte de toucher les tout jeunes spectateurs, il [le film] sombre dans la pire mièvrerie anthropomorphique.
Noyés dans les clichés sur l'adolescence et ses tourments, leurs [les réalisateurs] nouveaux gags ne changent pas la donne.
(...) les adolescents, tous remarquables, donnent sa vérité à cette histoire d'enfermement, de solitude et d'amitié.
Il manque une nécessité, une obsession dans ce petit théâtre aigrelet et coupé du monde - il y a plutôt des marottes, un savoir-faire, du bon goût.
Jan Bonny, petit nouveau (...) venu d'Allemagne dont la maîtrise impressionne déjà, a le don de la rendre passionnante. "L'un contre l'autre" est un film d'angoisse sur un amour ordinaire qui tourne mal.
(...) George Ratliff entretient le suspense sur les intentions de Joshua et fait monter la parano de ses parents (et l'angoisse du spectateur) en prenant soin de ne jamais donner de preuves tangibles de sa folie.
Conscient de l'absence de méchant consistant, le réalisateur néglige les grands duels habituellement associés au genre et laisse le champ libre à ce cabotin de Robert Downey Jr. dont l'insolence et l'humour décalé suffisent à rendre le film savoureux.
L'essentiel, pour le réalisateur, c'est de viser juste et d'appuyer là où ça fait mal. Double mission réussie.