Toutes les critiques de Le Monde
poster du film J'ai vu trois lumières noires

J'ai vu trois lumières noires

Titre original Yo vi tres luces negras
Le Monde
3,0
Avec une douceur captivante, ce périple sensoriel, dans un territoire d’une stupéfiante beauté, immerge le spectateur dans la menace invisible de la guerre.
poster du film La Cache
Le Monde
4,0
Situé en 1968, le film tient à distance ses protagonistes, avec l’idée que, chez les Boltanski, dehors, c’est dangereux, c’est encore le trauma, la Shoah, les SS. Face à ce fonctionnement, le spectateur oscille entre un sentiment d’effroi et une forme de tendresse à l’égard de cette bande, qui, malgré sa nature fusionnelle, capte l’esprit de révolte, de changement, de pensée.
poster du film Lumière l'aventure continue
Le Monde
4,0
Les opérateurs Lumière ont sillonné le monde, rapportant des images documentaires quasi ethnographiques qui saisissent une époque et des paysages. Ceux d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Nord comme du Sud. Ce temps des colonies, des parades militaires. Une fenêtre nouvelle sur des cultures éloignées de la nôtre que le cinéma nous rendra petit à petit plus familières.
poster du film Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté

Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté

Titre original Algo viejo, algo nuevo, algo prestado
Le Monde
4,0
Dans les interstices de ces home movies, Hernan Rosselli a imaginé une fiction criminelle, interprétée devant la caméra, non par des comédiens, mais par la famille Felpeto elle-même. Et voilà comment le faux et le vrai, ou plutôt le document et sa part fantasmatique, créent un pacte de fabulation au cœur de l’image.
poster du film Baby
Le Monde
4,0
Quand Donald Trump, aux Etats-Unis, vomit toutes les politiques progressistes, raciales et de genre, le cri de Baby nous remplit les poumons.
poster du film The Last Showgirl
Le Monde
1,0
Mais la fragmentation à l’œuvre – gros plans serrés, instantanés poétisants, ébauches de scènes au souffle court – se révèle vite un rapiéçage généralisé, voire un cache-misère. En retardant la prestation scénique de sa star, Gia Coppola oblitère sa dimension spectaculaire.
poster du film Parthenope
Le Monde
1,0
Coproduits par la maison de production de la marque Saint Laurent, les costumes sont entièrement supervisés par le directeur artistique de la marque de luxe. C’est précisément ce qui gêne dans ce film trop bien habillé : le défilé de mode tient désormais lieu de fiction.
poster du film Jeunesse imaginaire

Jeunesse imaginaire

Titre original Vis.Viață
Le Monde
2,0
Si le poids des milieux sociaux et structures familiales pèse sur les possibilités qui s’offrent à chacun, tous sont tiraillés par les mêmes questionnements sur leur identité, leur avenir et leur place dans la société.
poster du film L'Âge imminent

L'Âge imminent

Titre original L'edat imminent
Le Monde
2,0
Si la chronique explore avec beaucoup de tendresse la relation entre Bruno et Natividad, sans forcer les vicissitudes liées à l’écart des générations, il n’en reste pas moins qu’elle peine à sortir du tableau général et à faire émerger une réalité plus singulière.
poster du film Le Soleil se lèvera

Le Soleil se lèvera

Titre original Aftab mishavad
Le Monde
2,0
Passionnant sur le fond, Le soleil se lèvera est quelque peu écrasé par son parti pris formel d’une grande radicalité.
poster du film Berlin, été 42

Berlin, été 42

Titre original In Liebe, Eure Hilde
Le Monde
3,0
Moins concluant dans ce qu’il raconte politiquement de cette période, ce long-métrage classique dans la forme, pas toujours épargné par l’anecdotique, vaut surtout par la dimension humaine de son récit. Berlin, été 1942 touche, avec pudeur, lors de quelques scènes réussies à des instants beaux et poignants.
poster du film Legends of the Condor Heroes - The Gallants

Legends of the Condor Heroes - The Gallants

Titre original She diao ying xiong zhuan: Xia zhi da zhe
A la dimension pyrotechnique du film baignée de sortilèges fantastiques, le cinéaste accole une touche de romantisme. Avec le souci constant des tiraillements qui animent les personnages. Au conflit d’épée répond celui des cœurs.
poster du film Vers un pays inconnu

Vers un pays inconnu

Titre original To a Land Unknown
Le Monde
3,0
Le scénario en rajoute sur l’ambivalence de ses antihéros, lesquels ont sans doute perdu la tête et imaginent un énième coup sordide. Au-delà du réel, Vers un pays inconnu est peut-être l’histoire d’un cauchemar sans fin.
poster du film La Convocation

La Convocation

Titre original Armand
Le Monde
3,0
Caméra scrutant les visages, monologues haletants, mais aussi soudaines ruptures de ton, sont autant de moyens de pénétrer au cœur du verbe, matière et scène privilégiée du drame.
poster du film On Ira
Le Monde
3,0
Le premier déplacement, c’est celui que permet l’altérité, semble suggérer le film. Un état d’esprit qui culmine lors d’une belle et longue séquence où les personnages sont invités à passer la soirée avec des gens du voyage.
poster du film Reine mère
Le Monde
3,0
A travers Amel, c’est tout l’orgueil des mères qui est représenté, cette manière d’arracher le meilleur de la vie sans pourtant en avoir les moyens, ce matriarcat flamboyant des familles immigrées – très loin du fantasme patriarcal auquel on les réduit si souvent.
poster du film The Insider

The Insider

Titre original Black Bag
Le Monde
3,0
Ce sont les coups tordus de la conjugalité qui intéressent le cinéaste américain, comme en témoignait d’ailleurs, sur le mode du thriller, son premier long-métrage Sexe, mensonges et vidéo, qui valut au réalisateur de 26 ans de décrocher la Palme d’or à Cannes, en 1989.
poster du film Black Box Diaries
Le Monde
4,0
D’une séquence à l’autre, on passe du film d’espionnage pour tenter de confronter le chef de la police au journal intime nous exposant les fragilités de la journaliste. Cette dualité permet à Shiori Ito de retrouver une force d’action réparatrice. Mais elle mène aussi à des instants vertigineux.
poster du film Blue Sun Palace
Le Monde
4,0
Dans l’écoulement du plan se joue aussi celui des affects, cette arythmie mélancolique qui traduit le déracinement. Sur ce style plane tout du long la tutelle des nouvelles vagues taïwanaises, plus particulièrement le cinéma de Tsai Ming-liang, auquel fait signe la présence de Lee Kang-sheng, figure centrale de ses films.
poster du film Peaches Goes Bananas
Le Monde
2,0
Si le documentaire s’avère plaisant à regarder, il semble davantage s’adresser à des connaisseurs du travail de Marie Losier et à un public d’emblée conquis par Peaches. Reste le problème de sa forme punk et déchaînée, dont le montage énergique dissimule mal l’impression de voir défiler une suite de rushs qui auraient eu du mal à s’organiser pour trouver leur unité.