Mais c'est une chose d'inventer Alien, machine pulsionnelle et répulsive qui nous enchante, c'en est est une autre de dépeindre en l'humain sa propre monstruosité. Ressusciterait-elle les Borgia que la famille Gucci méritait sans doute mieux que ce tonitruant théâtre de marionnettes.
Un film en forme de matriochka, dans lequel l’autobiographie répond au biopic, où les œuvres se répondent les unes les autres et où l’euphorie le dispute au mélodrame.
Si le film peine à sortir de l'exercice de style, il y a une intelligence et une virtuosité formelle à l'œuvre qu'on retrouve, toute lumière éteinte, dans le visage constellé de craie de son héroïne.
Un long métrage mêlant fiction et documentaire qui pose des questions à priori passionnantes, sur le langage et l'émancipation politique, insuffisamment creusées.
Le film décrit en images d'Epinal le quotidien d'un homme de Dieu et livre des messages d'amour et de compassion qui ont du mal à s'incarner. Brother parvient néanmoins à dresser en creux un portrait du ghetto de Newark.