Toutes les critiques de L'Obs
poster du film The Grill

The Grill

Titre original La Cocina
L'Obs
1,0
Malgré la mélancolie de Rooney Mara, son déluge d’effets chichiteux et sa poésie en marche forcée, « The Grill », journal de bord fantasmatique d’une brigade cosmopolite d’un restaurant new-yorkais, peine à générer cette folie qu’il ne fait qu’effleurer.
poster du film Lads
L'Obs
1,0
Hélas, l’expérience du réalisateur, ex-cavalier de métier, ne compense en rien son déficit d’inspiration ni ses gros sabots pédagogiques.
poster du film Songe

Songe

Titre original Passing Dreams
L'Obs
2,0
De beaux éclairs documentaires mais le réalisateur préfère filer la fable métaphorique surlignée d’un Kiarostami palestinien au petit pied. Dommage.
poster du film Natacha (presque) hôtesse de l’air
L'Obs
2,0
Après ce décollage soigné, on passe en pilotage automatique : running gags essorés, dialogue méta de cours de récré, guest-stars embarrassantes (pourquoi Isabelle Adjani pastiche-t-elle Monica Bellucci avec un accent allemand !?). Le charme et la fantaisie, à la différence d’un avion, ça ne se commande pas.
poster du film Fanon
L'Obs
2,0
De l’interprète de Fanon, aussi cinégénique qu’il est piètre acteur, au sentiment que l’on a d’entendre les scénaristes derrière chaque réplique, « Fanon » oscille entre mollesse académique et didactisme free style (ah, ce crabe qui annonce la leucémie dont il mourra…).
poster du film Un pincement au cœur
L'Obs
3,0
« Ce n’est qu’un au revoir » est suivi par « Un pincement au cœur », un autre documentaire tourné quelques années plus tôt par le cinéaste dans un lycée de Hénin-Beaumont, récit d’apprentissage bouleversant, découverte pour deux gamines des vices cachés de l’attachement.
poster du film Ce n'est qu'un au revoir
L'Obs
3,0
« Ce n’est qu’un au revoir », suivi d’« Un pincement au cœur » : deux documentaires touchants autour des amitiés lycéennes.
poster du film Jeunesse (les tourments)

Jeunesse (les tourments)

Titre original Qingchun: Ku
L'Obs
5,0
Une plongée édifiante au cœur de l’industrie textile en Chine.
poster du film Deux sœurs

Deux sœurs

Titre original Hard Truths
L'Obs
3,0
Dans ce film tout en non-dits et en hors-champ, ponctué par les logorrhées agressives (et magistralement écrites) de Pansy (Marianne Jean-Baptiste), la réconciliation espérée – avec la vie, son époux ou sa sœur – ne se concrétise jamais. Cette absence fait toute la puissance cruelle de ce beau drame épuré.
poster du film Aimer perdre
L'Obs
3,0
Avec leurs blazes dignes des Marx Brothers ou des frères Safdie, Lenny et Harpo Guit, pour leur deuxième film après « Fils de plouc », assument leur style affreux, sale et méchant.
poster du film No Beast So Fierce
L'Obs
2,0
« Richard III » féminisé et transposé aujourd’hui au sein d’une famille arabe de la pègre berlinoise ! Improbable projet où l’esprit de Shakespeare surnage sous les coups de boutoir d’une mise en scène hyperbolique. A côté, Denis Villeneuve, c’est Lubitsch.
poster du film Le Garçon
L'Obs
4,0
Dialogue alerte entre fiction et documentaire, « le Garçon » donne lieu à un bouleversant crescendo émotionnel.
poster du film Le Joueur de Go

Le Joueur de Go

Titre original Gobangiri
L'Obs
4,0
Au foisonnement parfaitement orchestré du scénario entremêlant vengeance, course contre la montre, rivalités mortifères et silencieuses parties de go répond sa mise en scène qui, tout en mouvements précis et puissamment dramaturgiques, sublime littéralement le film.
poster du film Je le jure
L'Obs
3,0
Sur une dramaturgie classique et solide, semée de personnages un peu archétypaux au départ vite réhabilités par une complexité progressive, l’auteur de « Petite nature » (2021) donne une voix à ceux qu’on n’entend pas et tisse un drame intimiste dans lequel il offre de superbes partitions à des comédiennes aguerries telles que Marina Foïs et Sophie Guillemin.
poster du film Novocaine
L'Obs
3,0
Nonobstant son esprit de dérision, « Novocaine » met toutefois en scène la méfiance mutuelle de deux Amérique blanches : celle des cadres du tertiaire jugés fragiles par la seconde, manuelle, survivaliste, rêvant d’en découdre.
poster du film Lire Lolita à Téhéran

Lire Lolita à Téhéran

Titre original Reading Lolita In Tehran
L'Obs
2,0
On devine derrière la retenue de la mise en scène l’intention louable de l’Israélien Eran Riklis de figurer la perniciosité rampante du régime ; désespérément scolaire, elle contraint le film qui tient par ses actrices, dont Golshifteh Farahani et Zar Amir Ebrahimi, toutes des Iraniennes exilées, et par son écho au mouvement Femme, Vie, Liberté.
poster du film Belladone
L'Obs
3,0
La force de cette fable sensuelle et fascinante tient au talent « botaniste » d’Alanté Kavaïté, à sa dextérité à semer le mystère et à le laisser s’épanouir comme du chiendent.
poster du film Tardes de soledad
L'Obs
3,0
A cette aune, comment séduire les anti-corrida ? Par ce regard d’entomologiste mi-malicieux, mi-cruel porté sur le personnage d’Andrés Roca Rey, petit monstre narcissique ivre de lui-même qui, à bien des égards, semble importé du cinéma de Werner Herzog.
poster du film Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan
L'Obs
2,0
Un étrange effet de mise à plat opère ici : le miracle d’une vie est traité avec la même légèreté qu’un faisceau d’anecdotes dont on doute foncièrement de l’intérêt – en dehors d’émouvoir sincèrement le seul Roland Perez ou son idole de toujours, Sylvie Vartan. Reste l’abattage cartoonesque de Leïla Bekhti, toujours au top quand elle flirte avec l’outrance.
poster du film Baby
L'Obs
4,0
« Corpo elétrico », le premier film de Marcelo Caetano, nous avait déjà électrisés. Son nouveau long-métrage, immersion nocturne et solaire dans les trafics de drogue et de sexe, confirme le talent sensuel et engagé d’un auteur dont la mise en scène enivre les sens.