Sentiment de frustration, celui du personnage, mais aussi celui qu'inspire le film, comme une suite de scènes d'exposition qui empêcheraient que l'on parvienne au coeur.
C'est souvent gai, parfois chanté, parfois un tantinet faiblard. A vrai dire, on ne voit pas très bien ce qui distingue les films DreamWorks de ceux de leur concurrent, Walt Disney.
Il (le film) tâtonne, hésite, cherche un ton, finissant par le trouver quand on croyait les jeux faits : un ton mi-paillard, mi-romantique, donné par un cortège de trognes colorées et de créatures difformes.
Inquiétant, habilement ficelé au départ, le thriller birfuque ensuite sur des rails trop bien huilés. On se prend au jeu, mais on écourterait volontiers la partie d'un quart d'heure.
L'humour des dialogues peut nous échapper, pas les clichés qui s'accumulent (...). Alors, quand par bonheur ces poncifs son détournés, le film réserve quelques joyeuses surprises. Elles sont rares.
(...) la chronique des désillusions adolescentes évite parfois les écueils inhérents au genre. Mais à trop vouloir imiter le réel, le film lui ressemble jusque dans sa banalité.
(...) un film chorégraphique et plein d'humour, dont on attend les scènes d'action avec délectation et gourmandise, car le reste semble souvent bien long.
C'est à voir, car si chez James tout est affaire de style, chez le cinéaste américain britannophile la tendance antiquaire prend souvent le pas. Elle se révèle même envahissante (...)
C'est magnifique de sobriété. Dommage que le doublage (pénible) et la musique (...) ne partagent pas toujours cette retenue. Comme si le film hésitait entre la pudique authenticité du documentaire et la fiction édifiante.
Avec l'impressionnante omniprésence d'Emmanuelle Laborit (...) il reste un film asphyxiant, qui propose ses plus beaux moments quand il décide de ne pas trop en montrer.
Un court film d'atmosphère (...) qui évoque le premier Lynch (...) et nous enveloppe une heure durant d'un onirisme macabre et oppressant. (...) L'anti-Belphégor, à tous points de vue.
En filigrane, une question revient, sur les rapports entre désir physique et structure familiale. Elle est au coeur de la troisième histoire (...). C'est pour cette savoureuse dernière demi-heure qu'il faut voir le film.
Le seul personnage un peu rigolo, c'est celui de la grand-mère Klump (...) : elle est mordante, grossière, agaçante. Pour le reste , on connaît déjà le numéro : c'est du réchauffé.