Deux époques, et deux manières de persécuter celles et ceux qui s’opposent à un capitalisme sans éthique, ni limite. Le propos est intéressant mais un peu didactique.
En laissant la réception du spectacle hors-champ, Albert Serra est plus attentif aux corps, à leurs contorsions, leurs convulsions et leur étreinte morbide. Par son dispositif à rebours du documentaire classique, il confronte et dévoile les corps dans leurs plus infimes battements et vacillements.
Un premier long métrage au format insolite, prenant pour cadre la question migratoire en zone basque frontalière. Attachant.
Zabou Breitman et Florent Vassault s’essaient, avec une complémentarité fonctionnant à merveille, au docu-fiction. Une réussite totale assortie d’un casting hors pair.
Une œuvre de cinéma absolument magnifique d’un point de vue visuel.
Un premier long métrage de fiction attachant sur le mal-être d’un trentenaire. Le réalisateur évite les clichés par un ton décalé et une limpidité du dispositif.
Une adaptation honnête de l'ouvrage d'Azar Nafisi, d'une troublante actualité à la sortie du film, et portée par l'interprétation grandiose de Golshifteh Farahani.
Une œuvre de cinéma absolument magnifique d’un point de vue visuel.
Un vrai coup de maître pour ce film tunisien qui épouse avec ravissement les contours du thriller et du drame social.
Un drame familial à la fois sobre et lumineux, dans la lignée du cinéma d’Olmi, qui propose un regard singulier sur les liens familiaux dans la société traditionnelle italienne.
Un film atypique qui ne se contente pas de déconcerter autant que d’interroger. Il offre aussi à Michel Blanc un dernier beau rôle.
Du cinéma comique plan-plan qui oppose les gentils ruraux aux vilains citadins avec de gros sabots !
Si la prestation de Pamela Anderson est remarquable, le traitement un peu superficiel de ce problème de vieillissement dans l’univers des Showgirls à Los Angeles ne convainc pas vraiment.
Une histoire de volcan dépaysante qui se veut plus politique et sociale que réellement tonitruante. Une réussite.
Une œuvre cinématographique passionnante pour retracer, entre suspense et vérité historique, une tentative de liberté au cœur de l’Europe de l’Est, vingt ans avant la chute du mur de Berlin.
Une comédie gentiment foutraque et joyeusement familiale pour rendre un hommage universel à toutes les mères, rappeler que la foi peut faire des miracles et prouver que Sylvie Vartan a fait office de baume revigorant pour toute une génération.
Une œuvre digne, d’un intérêt historique certain, qui confirme la capacité du cinéma allemand à s’emparer d’un travail de mémoire indispensable.
Mêlant onirisme et réalisme, ce long métrage arrive à fasciner avec une économie de moyens, et utilise avec habileté une expression poétique issue de la culture afro-colombienne.
Un film émouvant mettant en lumière le sens de la famille à travers l’amour sincère entre un petit-fils et sa grand-mère. À découvrir en famille, ce film rappelle l’importance de prendre soin de ses proches.
Camelia Jordana rayonne dans cette comédie dramatique où subtilement et sans pathos la réalisatrice du délicieux UN DIVAN A TUNIS témoigne sans fard de la difficulté pour les populations issues de l’immigration tunisienne à trouver leur place dans la société française d’accueil.