Ce dernier volet des Mission : Impossible conclut un long cycle de rebondissements et d’aventures qui ne déçoivent jamais. On est au paroxysme de l’action avec un Tom Cruise au mieux de sa forme.
Si l’on comprend les vertus d’un retour au vert pour les jeunes générations, le propos, teinté de musiques de fanfare et de paysages champêtres, demeure assez superficiel dans son ensemble, en dépit d’un soin particulier à filmer les gens et le Gers.
Alors qu’on a encore en tête le flamboyant Mercato qui traitait du transfert juteux de footballers, Les arènes sonne comme un objet insipide et maladroit.
Inédite dans les salles jusqu’en 2025, cette œuvre singulière adopte un regard féminin sur l’oppression des femmes palestiniennes et libanaises. Une structure éclatée audacieuse au service d’une démarche sincère.
Une sympathique comédie sénégalaise qui n’hésite pas à jouer avec les normes, braver les interdits et détourner les standards de la beauté en Afrique au nom de la défense légitime de la couleur de peau noire.
Si ce portrait de jeunes hommes d’origine maghrébine qui se livrent sans frein à la violence des arènes camarguaises est intéressant et bien mené, l’ambition du titre semble un peu exagérée au regard de l’absence de figures féminines.
La musique adoucit les mœurs, prétend un dicton populaire. À coup sûr, ce film qui lui fait la part belle réjouira les passionnés de relations humaines autant que les amateurs de musique, initiés ou non.
Margarethe von Trotta restitue la relation entre l’écrivaine allemande Ingeborg Bachmann et le dramaturge suisse Max Frisch dans une mise en scène volontairement personnelle où Vicky Krieps trouve là un des meilleurs rôles de sa carrière. Une œuvre majeure de la réalisatrice d’Hannah Arendt.
Pierre Dugowson signe ici une œuvre inventive et engagée, composée de dix courts métrages indépendants qui explorent avec humour et créativité les grands enjeux sociaux et écologiques de notre époque.
Dans une matière sombre et dépouillée, Tim Mielants témoigne de la maltraitance de jeunes filles réputées comme amorales dans un couvent irlandais. Un récit issu d’une histoire vraie parfaitement glaçant.
Si l’ombre de Tennessee Williams semble rôder dans ce drame amoureux à cinq voix, Les indomptés faillit hélas à la facilité du roman carte postale consensuel. Un film dans la pure tradition de Hollywood, moins prometteur que décevant.
Une comédie tout en délicatesse qui a l’immense intérêt de montrer que l’accès à une sexualité épanouie pour les personnes en situation de handicap n’est pas une mince affaire. Une œuvre joyeuse et réflexive à la fois.
Derrière cette œuvre solaire remplie de vampires et de fêtards, soufflent le feu sacré de la musique blues et l’inconsolable mémoire d’un temps où les Afro-Américains étaient réduits à la brutalité de l’esclavagisme.
Humour, poésie et tendresse pour faire oublier tous les a priori sur la maladie d’Alzheimer et rappeler à ceux qui en sont atteints qu’ils ont encore tant à donner.
Si David Cronenberg manie le langage cinématographique non sans talent et depuis longtemps, ses deux dernières réalisations Les crimes du futur et Les linceuls témoignent hélas d’un brouillage des lignes et d’une complexité trop inintelligible pour le spectateur lambda.