Pendant que des femmes et des hommes se font massacrer par les autorités iraniennes, Ali Asgari offre un petit miracle de cinéma, empreint de combativité et de dignité.
Les Amandiers est un film de comédiens qui fait aimer les comédiens. On ressort de cette histoire, rempli par le goût du théâtre, et enthousiaste à l’évocation du nom de ces jeunes comédiens auxquels Valeria Bruni-Tedeschi a donné naissance.
Voilà donc le film le plus sincère et abouti de James Gray. Le réalisateur invite son spectateur avec une histoire a priori simple à penser la tolérance et le progrès social.
Albert Serra offre un film envoûtant et magnifiquement maîtrisé sur les mystères et la part d’ombre du travail d’un Haut commissaire à Tahiti, aux prises avec les injonctions de l’État français qu’il représente, les enjeux géostratégiques, et les intérêts des habitants des îles.
Complexe et ambigu, Les Repentis retrace dans un récit assez linaire le cheminement personnel d’un terroriste de l’ETA vers la reconnaissance de ses crimes vis-à-vis de ses victimes. Intéressant mais un peu trop bavard.
Le récit de Charlotte témoigne à la fois de l’ancrage profond de l’actualité dans un tableau, de la même manière il décrit ce qui fait qu’une œuvre traversera les époques et pourra être taxée d’universelle. Voilà donc un film qui donne à rêver et à redécouvrir les dessins d’une artiste infiniment touchante.
Le parti pris sensationnaliste de la mise en scène finit par exaspérer le spectateur et chasse toute forme d’empathie et d’émotion à l’égard du personnage principal.
Dans la lignée de ses précédents courts métrages, la société de production Les Films du Nord propose un nouveau florilège d’histoires délicates pour les enfants, autour du thème de l’imagination.
Irréductible, récompensé par le Grand Prix de la vingt-cinquième édition du Festival de comédie de l’Alpe d’Huez, se joue des clichés qui collent à la peau des fonctionnaires. Pari rigolo risqué mais gagné pour Jérôme Commandeur.