Derrière cette lutte acharnée entre un père et son fils, Digger raconte les limites d’un capitalisme effréné, leurs conséquences humaines et écologiques. Un film salutaire.
Avec une sincérité confondante, mais sans rien inventer, Hafsia Herzi touche plutôt juste et affirme sa place dans un cinéma français friand de drames sociaux.
Julia Ducournau livre un film hautement singulier, confirme tout son talent, mais déçoit presque inéluctablement, au vu de l’attente suscitée par son Titane.
L'intérêt romantique de Mia Hansen-Løve pour son propre rapport à la création, à l'amour et au cinéma de Bergman ne suffit pas à donner un souffle à son œuvre.
Une tragédie fraternelle et flamboyante, incarnée par deux acteurs puissants, Vincent Rottiers et Kévin Azaïs, quasiment filmée à la façon d’une réécriture du mythe d’Abel et Caïn.
Guillaume Brac tente d’échapper aux influences Rohmer/Rozier, mais son cinéma y revient ostensiblement, pour n’en garder que les apparences. Globalement ennuyeux, finalement assez vain.
Derrière ce témoignage historique léger et effronté sur le célèbre photographe Helmut Newton, le documentaire éclaire notre regard contemporain sur la nudité, les modèles féminins en photographie et la morale qui pèse sur les arts.
Carax ouvre le Festival de Cannes avec maestria, en proposant le spectacle ultime pour retourner en salle de cinéma, grâce à une expérience sensitive sans équivalent.
Ammonite touche là où on l’attend le moins. Un film à la synergie évidente, aimant associer le naturalisme à une forme de vertige ardent. Une romance silencieuse, à l’agonie, toujours juste dans le sentiment convoqué. Kate Winslet dans son meilleur rôle depuis The Reader.
Un chef-d’œuvre de cinéma, qui restitue une magnifique variation sur le conflit entre la tradition et la modernité, à travers une héroïne fascinante, tout autant philosophe que musicienne. Proprement sublime.