Un coup de force cinématographique qui donne enfin la part belle à la parole des gens ordinaires. Ni démagogique, ni contestataire, Nous le peuple est un appel magnifique à la démocratie.
Le grand retour de Roger Avary derrière la caméra se traduit par un film déjanté, mais qui manque cruellement d’originalité. N’est pas Quentin Tarantino qui veut...
Est-ce le talent de Céline Sciamma qui permet de sublimer Adèle Haenel, ou au contraire la beauté de l’actrice qui inspire la réalisatrice ? C’est précisément la question qui est posée à travers la relation entre une peintre et son modèle. Et le résultat est stupéfiant.
Un nouvel opus envoûtant et drôle de l’héroïne mystique Jeanne d’Arc, porté par la bande-son gigantesque du must des interprètes français, le magnifique Christophe.
Derrière cette comédie plutôt bruyante et animée, en revisitant une nouvelle fois les relations de famille, Cédric Kahn parle de la difficulté à se comprendre et des ravages de la maladie mentale. Saisissant.
Si Rebecca Zlotowski est indéniablement une grande réalisatrice française, elle se perd avec ce portrait de fille facile dans un fatras de vacuité, en réduisant son héroïne principale à une caricature d’un autre temps.
Une évocation implacable de la corruption généralisée en Russie. Le metteur en scène de Classe à part confirme qu’il est un des cinéastes les plus doués de sa génération.
Entre cinéma d’animation et théâtre mimé, The bra est un petit bijou de poésie et de délicatesse, qui réjouira les grands adolescents et leurs parents. Une œuvre de cinéma qui fait figure d’OVNI au milieu des sorties habituelles.
POUR : Malgré un sujet maintes fois répété au cinéma, les réalisateurs réussissent leur pari, grâce à une mise en scène maîtrisée et une palette de comédiens, professionnels et amateurs, efficaces et convaincants.
CONTRE : Un nouveau film sur un collège de banlieue. La deuxième réalisation de Grand Corps Malade et Mehdi Idir saute à pieds joints dans tous les clichés.
Le mariage de Verida est une plongée courageuse au cœur de la Mauritanie où se jouent, autour d’une jeune héroïne, les tensions entre l’aspiration à la modernité et la perpétuation des traditions culturelles. Intéressant et mystérieux, à la limite parfois de la démagogie.
Avec la cavale d’un jeune couple inattendu, Kelly Reichardt offre dans cette première œuvre de cinéma, une vision tragique de tout un pays, les USA, dont la jeunesse a perdu le sens de la vie. Beau, saisissant et profondément moderne.
Dans un bois crépusculaire à la fin du XVIIIe siècle, Albert Serra saisit l’élégance jusque dans une cascade d’urine. Aussi oppressante que magnétique, cette balade libertine, d’une profondeur inouïe, est un bijou plastique minimaliste et réflexif.
Trop de stars dans un même film choral, et c’est le scénario qui s’éparpille entre les petites mésaventures propres à chaque personnage. Ira Sachs reste néanmoins un bon chef d’orchestre et il réussit à maintenir dans son film un minimum d’émotions, malgré un récit qui s’égare et nous perd.