CONTRE : Œuvre éprouvante, Green Border laisse le spectateur subir l’efficacité de ses images. Une mise en lumière importante mais bien trop impudique.
Un film d’une grande sobriété dans sa forme, à la frontière de la fiction et du documentaire, qui transporte le spectateur dans les tourments d’un combat intime, pour la liberté de choix.
Jamais démagogique, sincère dans ses intentions, le documentaire de Jean-Michel Bertrand fait éclore dans cette lutte pour la protection des loups en France, un projet pour une humanité plus juste.
L’Homme d’argile est une œuvre labyrinthique et fascinante au cœur de l’esprit contrarié d’une artiste torturée et d’un modèle malgré lui. Un film somptueux et digne.
Malgré un certain académisme de la mise en scène et une photographie trop marquée, Captives est un vrai film de femmes porté par des actrices exceptionnelles.
Ici, tout se joue dans l’intimité à peine bruyante, emprunte de méfiance et d’hostilité entre deux femmes qui révèlent petit à petit les alcôves sombres et impénétrables de leur personnalité. Proprement fascinant.
Un film très sobre et sensible sur les plans narratif et esthétique, portant sur le quotidien d’un père et sa fille, voyageant dans la majesté des paysages de Russie.
Si le portrait de cette femme passée du statut de victime à celui de criminelle de guerre est stupéfiant, la mise en scène parfois tapageuse nuit à la gravité du propos.
Si l’objet clair du film vise à dénoncer la précarité des travailleurs estivaux dans les hôtels grecs, Animal finit par brouiller les messages entre compassion excessive et radicalité du portrait social.
Pauvres créatures est tout simplement le prolongement, voire l’accomplissement, d’un cinéma plus que jamais porté vers l’engagement féministe et de nouveaux regards. Une œuvre impressionnante.
Direct, sans concession, La tête froide oscille entre le récit social, d’une franche actualité, et le thriller. Une œuvre quasi militante dans la lignée des documentaires de son auteur, Stéphane Marchetti.
Un premier film économe dans ses moyens techniques, mais pas dans son scénario ni dans sa mise en scène. C’est peut-être tout ce que nous attendons du cinéma.
Si l’histoire reste, finalement, assez banale, entre défense de la nature et onirisme exacerbé, et souffre de quelques longueurs, particulièrement en dernière partie, elle peut s’enorgueillir de son esthétique parfaite.