Si plus que jamais la parole de l’Outre-mer doit être restituée sur les écrans de cinéma, « Zion » ne parvient guère à dépasser le sentiment d’un polar laborieux, peu abouti et mal fichu.
Un récit qui bouscule les cadres familiaux et offre au spectateur une tranche de vie aussi sensible que sincère. Assurément un coup de cœur cinématographique.
Couronné au Festival de Cannes 2019 par le Prix du Jury Un certain regard, Viendra le feu témoigne, à travers la fiction, de l’expressivité réelle du feu, en Galice.
Enfin un cinéma qui prend le temps de regarder les jeunesses chinoises clandestines, exploitées par des patrons sans scrupule dans le textile. Un sans-faute après le premier opus « Jeunesse (le printemps) » qui avait ravi Cannes en 2023.
Ce voyage d’un père et sa fille sur les traces du passé traumatique de leur famille dans les camps d’Auschwitz sonne comme une triste balade dans les pires tourments européens. Un film touchant mais inégal.
Évitant tous les clichés tant photographiques que climatiques ou sociaux, Bergers représente une bouffée d'air pur qui véhicule apaisement et pensées positives.
Assumons un parallèle qui pourra surprendre : de mémoire de spectateur nous n’avions pas expérimenté une dose aussi rafraichissante de bizarrerie (parfois involontairement) drôle depuis le bijou semi-nanardesque RRR (S. S. Rajamouli). À qui il importe de prendre des nouvelles de la modernité chinoise, Her Story semble représenter autant – voire peut-être plus – un témoignage de la plus grande contemporanéité esthétique du pays que de son actualité sociétale.
Dans un premier film prometteur, Julien Menanteau donne la voix à un comédien éblouissant, Marco Luraschi, qui a la trempe d’un Patrick Dewaere ou d’un Gérard Depardieu à leurs débuts.
L’adolescence, les amitiés qui se font et se défont au bord des vacances d’été, sont un ravissement à travers la caméra de Guillaume Brac. Assurément un film en état de grâce.
Dog Man est un film qui se laisse aussi bien regarder qu’oublier. Qu’il semble loin le temps où les grands studios d’animation hollywoodiens étaient capables de nous faire rêver.
Si le sujet est éminemment d’actualité, son traitement entre le mélodrame et la comédie décalée noie un peu le poisson dans l’eau, au lieu d’aborder plus frontalement la gravité du problème. Un premier film maîtrisé et très original.
En dépit de longueurs parfois inutiles, The Village Next to Paradise a le double mérite de valoriser un cinéma somalien rare sur nos écrans et de prouver une fois de plus que le paradis de la liberté est entre les mains des femmes.
Après l’éblouissant L’arbre, André Gil Mata se transforme en un peintre subtil du temps qui passe et des émotions qui s’impriment dans la mécanique subtile du quotidien de deux femmes, une domestique et sa maîtresse.
Illustration brillante et échevelée de la vie quotidienne d’un restaurant new-yorkais, qui met la diversité à l’honneur, dans un noir et blanc de toute beauté.
Mal fichu, et à la limite de la caricature dans certains portraits, le deuxième long-métrage du producteur Bernard Mazauric ne parvient pas à emporter ses spectateurs.
Ce documentaire poignant et engagé retrace le vécu d’un Palestinien. Un homme blessé mais porté par un désir de justice et de paix sociale. Une réussite.