Néanmoins, le cinéaste-orfèvre James Mangold n’arrive jamais à transcender la saga et l’emmener vers des terrains inexplorés. Il en résulte un volet paradoxal, à la fois le moins cinégénique de l’histoire de la série mais aussi le plus passionnant.
Septième service d’un banquet roboratif voire écœurant, Rise of the Beasts est le digne héritier de ses prédécesseurs : interminable, illisible, infantile.
Pourtant, sous ses airs de gentille fantaisie, Nezouh (qui signifie déplacement en arabe) tient surtout à convaincre de quelle énergie et de quelle force de caractère il convient de s’armer pour amorcer un changement de vie, qu’il soit choisi ou contraint dans le cas d’un exil.
POUR : Marivaudage et libertinage dans une comédie dramatique aux accents rohmériens. Ce film est l’occasion de revoir la comédienne iranienne Mina Kavani que Farhadi avait dirigée dans Pas un ours.
Pornomelancolia en dépit du titre est une plongée quasi anthropologique dans l’univers pornographique masculin où, derrière la marchandisation des corps, se cachent des êtres en quête de bonheur. Une œuvre originale et sensible.
Entre comédie et chronique sociale, cette belle histoire d’une rencontre inattendue, pleine de charme et aux dialogues ciselés, doit aussi beaucoup à ses deux jeunes interprètes.
Si les œuvres de Claire Denis sont incontestablement des objets esthétiques d’une grande qualité, Des étoiles à midi pêche par sa confusion et un rythme trop lent.
Un polar nocturne efficace et bien troussé, au montage habile, dont le clou est une course poursuite stupéfiante. Et un grand rôle pour Pierfrancesco Favino.
Non sans talent dans sa mise en scène et grâce à une impeccable direction d’acteurs, Camila sortira ce soir porte une réflexion d’intérêt sur l’insertion d’une jeunesse révoltée dans un monde qu’elle juge parfois anachronique.
Intimiste, personnel mais profondément politique, le nouveau film de Robin Campillo engage dans sa forme et son contenu une sorte de mise en apesanteur romanesque. Une œuvre brillante et aboutie.
Récit prenant d’une emprise mentale, L’amour et les forêts au ton hitchcockien est une grande réussite du genre et le meilleur film de Valérie Donzelli.