Formidablement rythmé, ce nouvel opus de la longue série de Mission : Impossible fait la démonstration que Tom Cruise n’a pas pris une ride et que surtout, le scénario sait à chaque fois se renouveler.
Prétentieux et narcissique, Passages répète une tentation d’un certain cinéma d’auteur à raconter des histoires totalement décalées de la réalité quotidienne et sociale des spectateurs. Ira Sachs réalise un film hélas aussi invraisemblable qu’orgueilleux.
Avec cette première œuvre réussie, Juan Diego Botto met en exergue deux formidables comédiens, Penélope Cruz et Luis Tosar, dans un thriller social, haletant, tenu par le temps qui passe et les choix que l’on fait de sa vie.
Façonné comme un mauvais jeu vidéo, un film à côté de la plaque, sur un plan cinématographique autant qu’historique. Si su on avait, pas venu on aurait.
Ce film consternant a réussi l’exploit de transformer une série de super-héros géniale en romance musicale pour ados prépubères. C’est vraiment gênant.
Un film gai et spontané qui profite de ce temps suspendu que fut le confinement dû au Covid pour s’interroger sur l’amour, celui que l’on reçoit autant que celui que l’on donne.
Nanni Moretti dresse une chronique teintée d’humour et de mélancolie sur la fin probable du cinéma face aux nouveaux modes de diffusion des films sur des plateformes. Certes, le propos est touchant mais trop bavard et confus.
La vie (de couple) vaut-elle le coup d’être vécu ? Cette question, Ilan Klipper y répond avec un film à la folie douce, porté par des interprètes en forme olympique et un timing comique redoutable.
Néanmoins, le cinéaste-orfèvre James Mangold n’arrive jamais à transcender la saga et l’emmener vers des terrains inexplorés. Il en résulte un volet paradoxal, à la fois le moins cinégénique de l’histoire de la série mais aussi le plus passionnant.