Une ode mélancolique, tout en délicatesse, d’une Russie que l’on ne connaît guère, à travers le portrait de deux couples ordinaires, rompus au mensonge de l’adultère et aux amours tristes. Un regard rare et sensible sur un immense pays dont on n’a en réalité qu’une vision que trop parcellaire.
Green Boys est le récit poétique d’une rencontre interculturelle, loin du tapage politique sur les mouvements migratoires en France, entre deux adolescents, avec la nature et la mer qui font figure de trait d’union entre les cultures normande et guinéenne.
Prix du Jury à l’African International Film Festival 2019, Lucie Viver signe ici une ode puissante à la découverte de soi et de l’autre, porté par les textes de Bikontine, la musique de Rodophe Burger et les images évanescentes de la campagne burkinabè.
Un documentaire immersif dans une expérience de village utopique en plein Paris, qui sait aussi s’extraire de ce qu’il montre, pour une mise en perspective des enjeux politiques d’une telle expérience.
Les équilibristes relate une expérience cinématographique et théâtrale. Le propos évoque la vie qui se défait pour des patients en service de soins palliatifs et la propre mère de la réalisatrice. Un film pudique et déstabilisant.
Plus qu’une autofiction, construite à partir d’images d’enfance et d’adolescence, Madame est une sorte d’éducation sentimentale moderne, où le héros, Stéphane, apprend à devenir lui-même autour de la figure tutélaire de sa grand-mère. Un film comme un enchantement.
Une romance un peu fade qui met en scène un jeune homme de bonne famille, plutôt paumé, et une Philippine en quête d’un titre de séjour, au milieu du fameux quartier de New York dont on ne perçoit pas vraiment le charme.
Ce documentaire passionnant nous brosse un portrait intimiste et lumineux de l’acteur et metteur scène Laurent Terzieff, disparu il y a bientôt dix ans. Ce dernier a brillé tant sur les planches que devant la caméra, embrassant une carrière d’une exceptionnelle longévité.
Avec ce personnage de gouvernante haut en couleur, Trois étés apporte un rayon de soleil sur les écrans, malgré les hésitations scénaristiques et les maladresses de la mise en scène.
Une tragédie cornélienne, qui tout à la fois déroule la crise d’un couple, les émois politiques et religieux de la Tunisie, la folie du terrorisme et la question de la filiation. Saisissant et profond.
Un documentaire original et alternatif qui tente, sur le mode de la dérision et de la poésie, de dénoncer le scandale de l’empoisonnement nucléaire à Hiroshima, Fukushima… et Saint-Laurent-des-Eaux.
De situations cocasses en dialogues pétillants, La bonne épouse suit son cheminement de comédie mutine et gentiment désuète, que l’évocation des célébrités du moment (d’Adamo à Anne-Marie Peysson, en passant par Joe Dassin, Ménie Grégoire ou Guy Lux) enrichit d’une tendre nostalgie.
Ce documentaire est très convaincant, même si d’un point de vue purement cinématographique, on a affaire au minimum syndical, puisque la mise en scène et la construction du récit sont quasiment inexistants.
Une comédie sincère et tendre qui relate le destin maladroit et d’un jeune parisien, comédien de surcroît. Les quelques maladresses du récit s’estompent au profit d’un portrait intègre et attachant.
Le réalisateur d’Oh Boy fait un sans-faute avec ce portrait terrible d’une femme, à l’orée de ses soixante ans, interprétée par une Corinna Harfouch avec une rare intensité.