Si la structure de ce premier film naturaliste ne surprend pas, Les meilleures intentions est toutefois une chronique familiale à la fois sensible et vivante, qui distille une émotion certaine. Les comédiens y sont très convaincants.
Alors que Rashi occupe presque toutes les scènes de Chained, Avigail n’est pas forcément le personnage principal de Beloved, et aurait gagné à s’exprimer encore davantage. En la faisant entrer dans un cercle féminin (...) Yaron Shani signe un film lumineux, là où son premier opus était mortifère.
Une satire drôle et sans concession sur une Amérique où tous les coups électoraux sont bons pour faire plier le camp adverse. A mettre entre toutes les têtes qui voudraient réfléchir au sens de la démocratie.
Dans les recoins les plus pauvres de la Grèce, une bande de jeunes profite de l’été, avec des jeux qui se transforment souvent en rapports de pouvoir et de violence. Le film évoque un microcosme où exprimer la douleur est tabou. Un scénario et une mise en scène remarquables nous invitent à explorer l’affliction indicible des personnages.
Si ce premier long-métrage offre un regard sensible et touchant sur l’adolescence, les raccourcis du scénario peuvent perturber la cohérence du récit et l’intérêt du spectateur. Mais on ne doute pas du talent certain de la jeune réalisatrice, Eva Riley.
Un premier long métrage plein de promesses. Vero Cratzborn parvient à renouveler le portrait de l’adolescence, à travers l’histoire d’une famille impactée par la maladie psychiatrique du père.
Une première œuvre impressionnante de sobriété et de force à la fois, qui laisse déjà deviner chez ce jeune réalisateur allemand les promesses d’un grand cinéma psychologique.
Violent, cruel et cependant lucide et honnête, Nous, les chiens n’est pas tendre avec les bêtes, encore moins avec les hommes. C’est pourtant lorsqu’il réconcilie les deux qu’il devient un grand film humaniste.
Le portrait déchirant et percutant d'une petite fille, étranglée autant par la violence que la souffrance affective. Benni donne à voir le travail sensible que mènent des travailleurs sociaux en faveur d'enfants en grandes difficultés dans un souci de sincérité et de tendresse. Une réussite.
Un magnifique voyage dans ces espaces magnifiques de l’Afrique centrale, à travers un initiative écologique ambitieuse. Mais le film est équivoque : s’agit-il véritablement d’un documentaire sur un projet de reboisement ou d’une promotion de l’œuvre de la chanteuse Inna Modja ?
Un grand film baroque et original qui, à travers les yeux d’un jeune homme, aussi aventureux que journaliste, raconte l’effondrement qui guettait le monde avant la deuxième grande guerre. Sidérant de beauté et de profondeur.
En dépeignant une sorte d’Odyssée mystique et tourmentée d’un jeune soldat portugais, égaré au Mozambique, pendant la Première Guerre mondiale, le film fait le constat terrible du désaveu commis contre l’humanité noire par la colonisation. Implacable, puissant et brillant.