Si l’opposition musicale et culturelle d’Ali et Ava est une belle opportunité à raconter une romance, la confusion de la mise en scène finit par perdre le spectateur.
Fort d’un scénario en béton armé, d’un casting trois étoiles et d’une réalisation au rasoir, The Batman est sans aucun doute le blockbuster le plus anti-blockbuster depuis Mad Max : Fury Road.
Séduisant sur le papier, cet opus d’Antony Hickling est son film le plus linéaire et accessible. Les acteurs sont attachants mais le récit n’échappe pas à une certaine banalité et l’on se met à regretter l’univers subversif et poétique de ses œuvres antérieures.
En s’intéressant au problème tristement célèbre de la jungle de Calais, Jérémie Elkaïm échappe de justesse à la caricature grâce à l’interprétation magistrale de sa comédienne principale, Marina Foïs.
S’il fallait écrire sur un écran de cinéma le syndrome de l’imposture et de la manipulation psychique, Guillermo del Toro l’a fait à travers cet éblouissant Nightmare Alley.
Un jeu de miroirs mère/fille qui sert de toile de fond à l’étude de la situation économique et sociale du Brésil actuel et aux séquelles des traumatismes passés.
Si le film déroule avec intérêt la complexité du métier d’assistante familiale, l’assignation des personnages à des figures stéréotypées nuit à la densité du récit.
Jamais on n’aura vu une première œuvre de cinéma qui joue avec une telle perfection entre le réalisme historique, le mysticisme, le fantastique et le récit d’une émancipation féminine réussie. Piccolo Corpo est un film en état de grâce.
Claire Simon déroule avec brio les ravages de la passion amoureuse à travers le face-à-face subtil et éclairé de l’amant de Duras, Yann Andréa Steiner, et l’écrivaine Michèle Manceaux. Une œuvre de cinéma magnifique en forme d’hommage au mastodonte littéraire Duras.