Entre quête de soi et découverte culturelle, on se laisse gentiment emporter par cette fable africaine dépaysante, même si débordante de bons sentiments.
Comédie-dramatique existentielle qui ne se focalise pas suffisamment sur les personnalités qui foulent sa terre sacrée, Holy Lands préfère sacrifier ses personnages sur l’autel casse-gueule du film choral chiadé.
Modèle de drame épuré et de dénonciation sans pathos de la condition de la femme, ce film est un coup de poing qui n’est pas sans rappeler l’art des Dardenne.
Tissant patiemment les liens entre les personnages, le scénario entretient juste à point le mystère autour des notions de vérité et de mensonges et s’articulent dans un cruel face-à-face entre un monde bouleversé et des êtres humains en quête de repères.
Un drame poignant, sur une tragédie américaine contemporaine méconnue des Français, qui permet à Julia Roberts de livrer l’une de ses plus belles compositions. L’actrice y est magistrale.
Le portrait coloré d’une grande dame de la littérature française qui en se battant pour affirmer sa liberté et sa singularité dans un monde patriarcal, a ouvert les portes du féminisme.
Shyamalan clôt plus qu’honorablement une vision de cinéma en trois volets sans le brio de Split, mais en réparant les blessures du ronflant Incassable.
Un mélange de genres qui tient debout parce qu’il invoque Kafka et surtout qu’il fait de son ambiance cauchemardesque le support d’un véritable discours politique.
On n’en retiendra donc au final uniquement les deux scènes de confrontation par le dialogue, interprétées avec une réelle intensité émotionnelle (...). La fadeur dont fait preuve le réalisateur malgré son sujet potentiellement explosif peut donc nous permettre d’affirmer qu’il a échoué son come back dans le genre de la fresque historique, qui avait pourtant autrefois fait sa gloire.
Un film apocalyptique dans une longue tradition de l’intime, mystérieux et fascinant, qui pose plus de questions qu’il ne répond aux énigmes offertes par le récit, et qui émerveille dans sa peinture d’une harmonie retrouvée entre l’homme et la nature.
Une chronique sociale pleine d’humour et d’espoir pour rendre hommage autant aux femmes que la société a oubliées qu’ à celles qui leur viennent en aide.
Le capital de sympathie pour les personnages demeure, mais le script enfile les clichés sur la filiation et ne suscite jamais l’engouement. La faute à des formules et archétypes usés dont on connaît toujours le dénouement et le destin.