Derniers Avis : Lucy - Page 10

un pur chef-d'oeuvre français avec un casting intéressant galvanisé par une intrigue alléchante et finement menée. Un final étiré mais étonnamment trouvé. à voir et à revoir sans modération.

J'aime bien ce film et l'idée mais ma note n'est pas terrible car si je trouve S Johansson excellente l'histoire me déplaît par toute sa violence totalement gratuite. Contrairement à d'autres spectateur je trouve l'idée et son traitement intéressants et assez originale en finalité et effets visuels bien que assez prétentieux par le discours à certains moments. C'est la violence gratuite à mon sens qui gâche le sens du film.

La mise en place de LUCY fait penser pendant un bon quart d’heure que Besson retrouve l’essentiel de ses grands films noirs (Nikita, Léon), à savoir : l’action violente et ses conséquences traumatisantes transformant les héroïnes en guerrières. Mais très vite l’héroïne apparaît comme désincarnée et le film bascule dans une « réflexion » futuriste fondée sur un immense bobard publicitaire : l’homme n’utilise que 10% de son cerveau (lire la réfutation de du neurologue Barry Beyerstein). Mais soit, au cinéma tout est possible, la science fiction dans ce cas devient une fiction fantastique. Mais les vrais problèmes du film sont ailleurs. Après une capture par une mafia taïwanaise parlant coréen (pourquoi pas serbo croate ou martien tant qu’à faire) Besson réfléchit, et l’ensemble part nettement en rideau. Nous assistons alors à une tentative de synthèse entre LEON, INCEPTION et 2001 A SPACE ODYSSEY (l’apparition de la LUCY préhistorique laisse pantois) à en croire Besson himself ! Excusez pour la prétention superfétatoire et exponentielle, ponctuée par quelques phrases aussi ronflantes que creuse, semblant directement sortie des réflexions sociétales d’un adolescent attardé.
Reste la photo de Thierry Arbogast, la musique d’Eric Serra, la bande son d’Aymeric Devoldère, Guillaume Bouchateau et Shannon J. Mills, qui malgré leur haute qualité technique ne peuvent sauver un tel scénario. Quant à Scarlett Johansson, sa prestation amène la comparaison avec Natacha dans la franchise Marvel, et il faut reconnaitre que Lucy s’en sort plutôt bien.
Mais pour les fans d’effets spéciaux et de la belle blonde, une simple vision de GHOST ON THE SHELL (pourtant bien ennuyeux au début car noyé dans les prouesses techniques) sorti trois ans plus tard, enverra Besson à ce qu’il aurait du faire depuis longtemps : se cultiver

Ce film tente de nous faire avaler des couleuvres. En développant son intelligence, Lucy perd toute capacité d'empathie et d'émotion. Elle tue de sang froid et sans aucun remords des personnes totalement innocentes et étrangères à sa situation, ce qui fait d'elle, par définition, une psychopathe. Et on veut nous faire croire que c'est la "sauveuse de l'humanité" !! Pas sûre que les victimes de l'invraisemblable carambolage qu'elle propovoqie seraient de cet avis... Lus Besson oppose intelligence et émotion, ce qui est un contre-sens selon moi. Le summum des capacités intellectuelles serait semblable à un super ordinateur, dont toutes les compétences seraient criptables sur une clé usb... C'est balayer toutes les subtilités de l'intelligence humaine pour la réduire à une machine... somme toute inventée par l'homme !
Je passe sur l'inconsistance du scénario, la lourdeur de la mise en scène et les incohérences qui otent toute crédibilité à cette histoire au pitch pourtant alléchant.

Un divertissement original, intelligent, ambitieux et spectaculaire avec un scénario captivant, des effets spéciaux sublimes, une Scarlett Johansson parfaite dans son rôle, des personnages mal écrit et une BO envoûtante.

Luc Besson devrait s'en tenir aux films de science fiction pure sans scénario recherché et s'en essayer d'y saupoudrer une part de métaphysique, de philosophie parce que cela donne un film sans intérêt ni crédibilité.
En gros quand un humain utilise au maximum son cerveau, il devient antipathique, ultra-violent envers les "méchants" mais aussi envers le chirurgien qui vient l'opérer, il est capable de voir des scènes qui se passent à des milliers de kilomètres, de prévoir l'avenir, de devenir "dieu" et j'en passe. C'est relativement court, il y a de l'action, des vidéos de gazelles et de guépard et bien sûr Scarlett Johansson donc on arrive au bout. Mais ça ne serait pas un film réalisé par le "grand" Besson disposant de moyens illimités pour les effets spéciaux et surtout pour la promotion et la publicité, on l'oublierait aussi vite. Mais avant de me faire taper dessus, je reconnais que je ne suis pas objectif, je n'aime pas le cinéma de Besson...

spoiler: Début = Lucy, fille normale sans histoire dont on ne sait pas pourquoi elle est là. Fin = Lucy devient une clé USB

Y-a-t'il une cohérence ?
Je n'ai vraiment pas apprécié le film. On est plongé dans cette histoire dont on ne connait rien et qui est quand même assez incohérente. Au fur à mesure qu'on franchit les différent stades, le film devient de plus en plus long et ennuyant. Certaines scènes sont vraiment inutiles spoiler: je trouve comme celle où elle explique à sa maman qu'elle ressent tout, ...

Seul point positif de ce film : les quelques belles petites phrases telles que : "Je ne suis pas sûr que l'humanité soit prête pour ça. C'est l'ignorance qui apporte le chaos, pas la connaissance" ou encore "La vie nous a été donnée il y a un milliard d’années, maintenant vous savez quoi en faire" .
Un film à vite oublier je pense, je ne le conseillerai pas trop

Scénario de S-F. Une jeune femme à qui on a injecté de force une drogue artificielle arrive à obtenir de super pouvoirs. Elle pourra ainsi lutter contre la mafia coréenne, cause de tous ses soucis...

Sur ce thème assez simpliste (et classique dans le cinéma américain : superman, spiderman etc.), Besson nous offre une belle prestation technique. La réalisation avec ses trucages, sa rapidité dans l'action, ses personnages stéréotypés (mafia / savant ), son manque d'humour, accroche néanmoins le spectateur lambda à suivre ce spectacle sans trop de déplaisir : c'est du cinéma, au propre et au figuré : course de voitures dans Paris ... Il faut "jouer le jeu" de ce genre de film à l'américaine, avec des idées philosophiques à la portée du premier venu. C'est efficace et divertissant. Il y a également quelques belles séquences d'animation.

J'aurais bien vu la seconde partie du film partir sur quelque chose d'un peu plus sérieux, de littéralement cérébral, plutot que sur des supers pouvoirs démentiels et aberrants. Mais une fois qu'on a compris que c'était un blockbuster classique pas trop créé pour se prendre la tête cela passe mieux.

Je me suis demandé quel était le pourcentage de cerveau utilisé chez Besson pour faire ce film, tellement il est au ras des pâquerettes. Pas d'humour, un scénario sans queue ni tête, une théorie à la mort moi le nœud. La base théorique repose sur un présupposé faux, le pourcentage que l'homme utilise de son cerveau. A partir de là, tout est possible. Les méchants coréens, les neu-neu français, le scientifique dépassé. Pourtant j'ai adoré le 5ème élément, et en général les Besson avant, même son premier. Mais là, à part une image léchée, une musique limite techno, l'absurdité du film l'arrive pas à se dissiper.

"C'est l'histoire d'une fille qui devient tellement intelligente qu'elle se transforme en clé USB. Du grand n'importe quoi."
J'ai beaucoup ri en lisant cette critique d'un utilisateur du site qui résume assez bien le scénario de ce film en une tournure de phrase et avec de l'esprit.
Après visionnage donc, je me suis demandé si le type qui avait écrit ce scénario ne nous faisait pas une blague avant de me rappeler qu'il s'agissait de Luc Besson.
Ce film ne déroge pas à la règle de sa filmographie dans son approche scénaristique juvénile (dans le sens péjoratif du terme, on ne parle pas de Larry Clark là) .
Le film se base sur une croyance populaire encore en vogue dont la théorie est que nous n'utilisons que 10% de nos capacités cérébrales, ce qui est faux et l'a été scientifiquement démontré. Ce mythe fut populariser dès les années 50 dans un ouvrage de Ron Hubbard, grand prêtre et pionnier de l' Eglise de Scientologie.
En gros , nous avons à faire ici à un film qui fait la promotion d'une théorie idiote tirée de l'idéologie d'une secte anglo-saxonne. Et le pire, c'est que probablement Luc Besson, dans son inculture légendaire,devait ignorer.
Je sais, ça peut faire peur dit ainsi. mais voilà, c'est bien la base de l'écriture de ce film et rien que ça, ça flingue toute la crédibilité du reste. C'est la raison pour laquelle je m'étendrai pas sur les autres aspects du film qui ne sont guère plus glorieux . Un étole suffira pour distinguer ce film du navet complet.

Un premier quart d'heure prometteur mais plus le film avance, plus il s'enlise avec un rythme haché et un manque de crédibilité gênant (qui peut croire qu'augmenter les connexions neuroniques peut permettre de déplacer les personnes à distances ou contrôler des tv? ). Et malheureusement les faiblesses scénaristiques ne sont pas compensées par les scènes d'action: ces dernières sont peu nombreuses et assez décevantes, je m'attendais à plus de dynamisme et l'ennui se fait sentir à plusieurs reprises malgré la faible durée du film (1h20).
De plus le final est grotesque avec cette histoire de clé USB complètement tirée par les cheveux.
Un film décevant.

en sortant de la salle de cinéma, je me suis aperçu que j'avais quelque chose sur la joue. et c'était du sang, du sang que mes yeux pleuraient, tant ils avaient vu un film laid. une fois de plus, luc besson se charge de nous aveugler avec un film encore plus laid à la photo toujours aussi bâclée, comme à sa grande abitude

Sympa.
Le film est novateur mais la fin est belle.
Il est agréable à regarder, un peu long parfois.
Je recommande. :)