Une comédie pleine d’énergie qui interroge avec humour les contradictions de notre époque. Judith Davis met en scène des personnages tiraillés entre idéaux et réalités sociales.
Malgré son ambition et son inspiration mythologique, le film ne parvient pas à s’ancrer dans une esthétique chinoise et ressemble davantage à un blockbuster standardisé.
Le film, foisonnant, à la forme débridée, questionne les traumatismes familiaux. Avec un regard tendre mais parfois agacé, Brisavoine nous livre une quête bouleversante, cherchant à recoller les morceaux d’une enfance déchirée.
Adaptation du roman de William S. Burroughs, le film de Luca Guadagnino brille par son esthétique soignée mais peine à capturer la brutalité et la noirceur du texte original. Le film s’égare dans un vernis chic qui l’anesthésie.
Ce film introspectif et comique dissèque leur dynamique complexe, mettant en lumière les contradictions humaines et la quête de vérité dans un monde de conventions sociales.
Eric Khoo mêle douceur et malice pour raconter l’histoire d’une chanteuse de variétés française, qui, après sa mort accidentelle au Japon, se transforme en créature surnaturelle, un Yōkai. [...] Un conte émouvant et poétique.
Une tentative certes fastidieuse mais assez rare de faire couler dans le thriller français un sang inhabituellement chaud, sans beaufisme ni forfanterie.
Le film est édulcoré par une dose trop haute de bons sentiments qui neutralise l’ombre mélancolique et la noirceur qui font pourtant l’empreinte des modèles du genre que le film convoite.
Passé le petit vertige procuré par la complexité du tricotage qui consiste à raccommoder des récits aussi éloignés, Brave New World déploie l’intrigue convenue du super-héros trahi par le pouvoir politique qui tente d’instrumentaliser ses super-pouvoirs pour d’obscurs desseins.
Un documentaire bouleversant et pourtant plein de pudeur sur une époque où des enfants étaient martyrisés dans les centres de “redressement” catholiques.
Inévitablement inégaux, les courts-métrages qui s’enchaînent n’ont de cesse de se répondre (...), exploitant de facto la porosité éminemment politique entre documentaire et fiction.
Trois films, c’est assez pour déterminer, outre un style, une obsession : Brady Corbet ne cesse de raconter comment une violence originelle irradie le présent.
“On a aucune formation pour gérer du vivant”. Car c’est finalement bien de cela qu’il s’agit, et le film de Cédric Gerbehaye nous donne a posteriori le sentiment de voir simplement des humains faire ce qu’ils peuvent, face à l’absurdité d’un système archaïque en perdition.
S’il ne faut pas attendre de "5 Septembre" une réflexion profonde sur le conflit israélo-palestinien, il saisit avec virtuosité un moment charnière du journalisme télévisé.