Comédie burlesque, film fantastique, drame social, chronique féministe : Merlant embrasse tout, au risque parfois de s’éparpiller, mais sa joie est communicative.
L’enchantement enfantin provoqué par les lumières multicolores ou les premiers baisers adolescents sous la neige apparaissent dans ce film comme les miroitements d’un fascinant kaléidoscope mémoriel.
Il y a ici quelque chose de vibrant, de mouvant, de galvanisant, un humanisme sans sentimentalisme, chaleureux, qui procure un plaisir de cinéma intense.
Dans un geste qui ne relève ni de l’autoportrait déformant ni de complètement autre chose, Serebrenikov moque tendrement le jeune poète de Kharkiv, envie la liberté du trentenaire fauché de New York – où se déroulent les séquences les plus virtuoses et romantiques du long métrage.
"Conclave" séduit par la justesse de son portrait de ces hommes de foi, déboussolés entre la recherche désespérée de certitude et tentant d’agir dans le véritable but de l’Église dans le monde.
Porté par la vitalité de sa mise en scène, le cinéaste encapsule les pulsations de la communauté trans d’Istanbul et leur luttes politiques quotidienne.
À grand renfort de caméos, de témoignages et d’images d’archives, on déploie devant nous un dispositif usé, sans jamais faire bon usage des outils qu’offrent l’art cinématographique tant chéri par celui qui est dépeint.
En filmant ses personnages largués dans une principauté déserte pendant les fêtes de Noël, le réalisateur de “Sophia Antipolis” réussit un scanner politique puissant de l’époque.
Comme "L’Amour ouf", on regrette que "Leurs enfants après eux" reste bloqué dans son époque et ses mauvaises habitudes sexistes, celle des années 1990, et n’offre pas plus de consistance à un personnage de jolie fille qui reste trop accessoire.
Bourgeois, pas drôle, gênant, ringard : une comédie de Noël en dessous de tout, qui montre le plus pathétique visage du cinéma de grande exploitation français.
Véritable machine à millions d’entrées, le quatrième film d’Emmanuel Courcol échappe aux clichés de classe et propose un parfait accord entre la satire sociale et le drame familial.