Toutes les critiques de Les Inrockuptibles
poster du film L'Emprise du démon

L'Emprise du démon

Titre original The Offering
Les Inrockuptibles
1,0
Mélange de folklore juif et de récit de possession, le film du Britannique Oliver Park est à l’image de son titre, impersonnel et convenu, et déroule son récit selon un itinéraire balisé qui ne comportera aucune surprise pour quiconque est un tant soit peu familier du genre.
poster du film Terrifier 2
Les Inrockuptibles
3,0
En situant son action (encore une fois) un soir d’Halloween, Terrifier 2 rend trouble la frontière entre réalité et faux-semblants, et renvoie systématiquement, autant dans sa mise en scène outrancière que dans son imagerie foraine, à l’artificialité de ses effets, créant une distance nécessaire face aux abominations montrées.
poster du film Grand marin
Les Inrockuptibles
2,0
Hélas, jamais on ne ressent véritablement ce sentiment d’aventure, aussi cruelle et physique puisse-t-elle être, ni le sel qui ronge la peau, ni les nuits blanches qui éreintent ou l’humidité dévorante du cœur de l’océan. Tout y est illustré, lesté par le besoin d’expliquer le voyage des mers plutôt que d’en éprouver l’expérience.
poster du film Ceux de la nuit
Les Inrockuptibles
4,0
Le film parvient, dans un mouvement de va et vient entre différents régimes d’images (d’aujourd’hui, d’archives, de films), de voix (un militant identitaire, des habitants·tes de la vallée), à encapsuler les forces contraires qui s’agitent à l’intérieur d’un territoire naturel assailli par les ravages du capitalisme, un territoire qui vaut comme métonymie de l’humanité, pris entre une mythologie guerrière et le fantasme d’une utopie, celle de l’enfance.
poster du film De Humani Corporis Fabrica
Les Inrockuptibles
5,0
Ce serait mentir de dire que le documentaire se regarde sans souffrance. Il s’adresse à autre chose qu’à nos affects ou à notre rétine, c’est notre corps tout entier qu’il remue. Notre corps, mais aussi le corps de la salle de cinéma.
poster du film L'Envol
Les Inrockuptibles
4,0
Film hors des sentiers battus, L’Envol nous sort progressivement de la boue (des tranchées, de la campagne) pour nous entraîner dans les hauteurs magiques, les ors du ciel, de la beauté, de l’art et de l’innocence. Magique.
poster du film Nazar
Les Inrockuptibles
3,0
Même si ses mouvements de caméra sont d’une grande beauté et qu’il rejoint le propos féministe des trois autres films proposés, Nazar n’a pas le tranchant de l’inoubliable film de Bresson.
poster du film Duvidha (Le Dilemme)

Duvidha (Le Dilemme)

Titre original Duvidha
Les Inrockuptibles
4,0
Tout sauf illustratif, Duvidha offre une nouvelle preuve de l’inspiration poétique de Mani Kaul, mais sur un versant plus enfantin, celui du conte.
poster du film Un jour avant la saison des pluies

Un jour avant la saison des pluies

Titre original Ashad Ka Ek Din
Les Inrockuptibles
5,0
La mise en scène, d’une grande élégance et d’une grande virtuosité, joue l’enfermement tout en échappant en permanence au théâtre filmé.
poster du film Uski Roti
Les Inrockuptibles
4,0
Un film contemplatif, presque muet, avec un propos explicitement féministe, qui est une belle porte d’entrée à l’intérieur d’un cinéma à la fois social, poétique et radical.
poster du film Tirailleurs
Les Inrockuptibles
3,0
Bien sûr, les sirènes du war movie consensuel et TF1-compatible ne tardent pas à sonner, et le film se clôt par une apothéose honorifique de son personnage presque contre-productive. Mais quelque chose s’est joué ici, qui est bel et bien du cinéma.
poster du film 16 ans
Les Inrockuptibles
2,0
C’est bien là le paradoxe d’un film qui voudrait à la manière de ses personnages questionner les systèmes de représentations habituels et même s’en affranchir, mais en reproduit les schémas usés (l’orgueil et la violence des hommes, la discrétion des femmes).
poster du film Radio Metronom

Radio Metronom

Titre original Metronom
Les Inrockuptibles
3,0
Comme chez Cristi Puiu, Cristian Mungiu ou Corneliu Porumboiu, le cadrage resserré sur les visages capture la révolte en train de naître à l’intérieur de ses personnages. Un héritage dont la mise en en scène peine quelque fois à s’affranchir. C’est pourtant dans la douceur du regard qu’il porte sur ces adolescent·es que le film parvient à tracer sa propre voie.
poster du film Nostalgia
Les Inrockuptibles
2,0
À force d’être allusif et d’amasser les madeleines de Proust, la mise en scène en devient lassante. Le portrait impressionniste de la ville et de l’enfance de Felice se cantonne à une élégante caresse qui reste en surface.
poster du film Les Survivants
Les Inrockuptibles
1,0
Plutôt que de filmer sérieusement l’hostilité de la nature, le récit choisit alors pour obstacle une horde de fachos italiens de Génération Identitaire qu’il évide de toute complexité.
poster du film Professeur Yamamoto part à la retraite

Professeur Yamamoto part à la retraite

Titre original Seishin 0
Les Inrockuptibles
5,0
Le film est scindé en deux parties qui se rejoignent vers une même vulnérabilité : celle du soin des maladies mentales, prodigué par un personnage d'une douceur précieuse.
poster du film Venez voir

Venez voir

Titre original Tenéis que venir a verla
Les Inrockuptibles
4,0
Ici, plus que jamais, ce cinéma se pare d’un double fond. Sous ses airs ensoleillés et légers, Venez voir s’interroge, par le biais d’un va-et-vient entre un couple à la ville et l’autre à la campagne, sur ce qui constitue une existence.
poster du film Avalonia, l'étrange voyage

Avalonia, l'étrange voyage

Titre original Strange World
Les Inrockuptibles
2,0
Avalonia, 61e classique d’animation Disney, échoue dans son message écologique. Évacuant complètement le problème qui résulte de la dépendance aux énergies fossiles à travers les petites boules vertes de Pando, tout est bien qui finit un peu trop bien.
poster du film Hinterland
Les Inrockuptibles
2,0
Servi par des dialogues étonnamment vides et artificiels, et d’une ligne dramatique digne d’un polar de gare glauque, il ne parvient jamais à insuffler une quelconque tension et oscille quelque part entre une imitation bon marché de Sin City et le naufrage de Vidocq.
poster du film Par coeurs
Les Inrockuptibles
4,0
La frontalité et la légèreté du dispositif permettent au film d’accueillir l’instant et valent aussi comme un commentaire vivant sur le cinéma de Jacquot lui-même, son appétence pour l’adaptation littéraire, son obsession de l’acteur et de l’actrice (surtout).