Une aventure spatiale mise en scène par le duo de réalisatrices Madeline Sharafian et Domee Shi (Alerte rouge) et ultra-référencée (Rencontres du troisième type, Contact), aussi belle que surréaliste.
En résulte un drame tout en contrastes, à la sensualité discrète, qui leur ressemble à tous les deux. Porté par des acteurs amateurs très convaincants, il invite via son anti-héros auréolé de mystères à réfléchir sur une jeunesse répondant à sa façon à un avenir inquiétant dans un monde absurde.
Toujours hanté, le réalisateur et scénariste nous cueille une fois de plus avec cette réflexion métaphysique qui frappe par son intelligence, sa sensibilité, sa poésie, sa mélancolie, sa singularité. Ne ratez pas la plus belle scène de danse de l’année.
On est ensorcelé par l’ampleur de la mise en scène (les séquences aériennes sont dignes de la saga Avatar, de James Cameron), la profondeur de l’intrigue et des personnages iconiques, le souffle épique, la photographie sublime, l’interprétation habitée.
La mise en scène classique ne parvient pas à transcender un récit bavard et statique, qui n’évite pas les longueurs. Reste Anthony Hopkins, toujours impressionnant d’aisance et de justesse.
Il y a bien quelques longueurs, mais l’argument du double téléphonique dans une société hyperconnectée où il est difficile de décrocher est original. Et la distribution épatante (...).
On retrouve tous les codes de la franchise avec, en bonus, la participation de Keanu Reeves, dans ce film jouissif et généreux qui déborde d’idées (la séquence du lance-flammes est déjà culte). De quoi compenser un rythme en dents de scie et la frustration que John Wick ne soit ici qu’un rôle secondaire…
Un parti pris expérimental, radical et un peu poseur, mais dont la deuxième partie fascine en s’apparentant au geste artistique d’un plasticien à la lisière de l’abstraction.
Une plongée au cœur du chaos en adoptant le point de vue du héros, qui s'étire un peu mais captive par la chronologie méticuleuse du casse ainsi que par la performance de Reda Kateb, impressionnant [...].
Voici le nouveau cauchemar de Kiyoshi Kurosawa, qui concentre la quintessence de son art dans un moyen métrage terrifiant aux allures d'un épisode de "La Quatrième Dimension", pour disserter sur le burn-out et la pulsion de tuer.
Entre passé et présent, l’intrigue très lynchienne est décousue et nébuleuse, créant la confusion semblable à celle qui règne dans la tête des héroïnes, avec comme objectif de dénoncer l’emprise du patriarcat. Mais ménage cependant quelques effets horrifiques réussis.