Mieux vaut être familier de l'univers merveilleux très codifié pour apprécier pleinement ce spectacle joyeux, énergique et coloré, avec des moyens colossaux déployés à l'écran pour parler d'inclusion et d'acceptation de la différence.
Rythmé par la bande-son de l'époque qu'il portraiture, porté par un casting impeccable, ce récit d'apprentissage non dénué d'humour dépeint avec lyrisme ses doutes et son bouillonnement sur fond de déterminisme social.
Si elle peine à démarrer, [cette] ballade semée d'audaces visuelles et narratives, comme les transitions entre les époques et autres plans-séquences virtuoses, a parfois même des airs d'opéra punk.
On est hypnotisé par la virtuosité de la mise en scène et le sens du cadre, le charisme de l’héroïne et le jeu entre la couleur et le noir et blanc, mais on perd finalement pied car ce "Grand Tour" est surtout très long et manque d’enjeux.
Si le scénario part un peu dans tous les sens au gré d’une action trépidante, cette suite (qui appelle clairement un troisième épisode) reste pleine de drôlerie, de magie et de poésie.
Si elle filme au plus près les espoirs et la détermination d’une jeune fille qui se bat avec ce qui fait sa force (étonnante Malou Khebizi), la réalisatrice ne réussit pas à éviter, faute d’enjeux narratifs, les longueurs et les errements d’une attente douloureuse et interminable.
"Prodigieuses" coche toutes les cases de la belle histoire vraie adaptée au cinéma, mais le fait bien avec ses allures de conte et sa mise en scène soignée exploitant habilement la gémellité de ces mélomanes aux personnalités si différentes [...].
Il n'y a pas grand-chose à sauver dans cette adaptation désuète d'un seul-en-scène de Nicolas Devort lorgnant du côté du "Cercle des poètes disparus" de Peter Weir [...].
Michel Hazanavicius révèle un talent de dessinateur stupéfiant et signe un classique instantané qui touche en plein cœur, débordant d'idées de mise en scène, narré par l'extraordinaire Jean-Louis Trintignant.
Fascinante fresque épique portée par une mise en scène à la fois naturaliste et organique, [...] "Le Royaume" s'impose aussi comme un émouvant récit initiatique [...].