On est ému par le regard plein de tendresse de Sean Penn à l’égard de sa muse - que la caméra suit pas à pas -, sublimée par le grain de la pellicule 16 mm choisie par le chef opérateur, Danny Moder.
Redondant, comme prisonnier de son propos et de son approche documentaire, Je m’appelle Bagdad patine malgré le charme et le tempérament de son héroïne brillamment incarnée.
Ce film d’animation suédois, accessible à partir de 6 ans, aborde des thèmes comme l’abandon, la famille recomposée et l’acceptation de la différence avec délicatesse, tendresse et humour.
Exécuté avec une évidente économie de moyens, ce huis clos très anxiogène vaut pour son portrait de femme forte et digne luttant contre l’adversité et sa mise en scène dépouillée et frontale, sans pathos.
Doté d’un suspense digne des thrillers en montagne, ce film d’animation graphiquement somptueux parle de dépassement de soi et de courage en retraçant une ascension périlleuse dans l’enfer blanc.
Le réalisateur traduit habilement les conséquences psychologiques d’un quotidien fait de vigilance et d’ennui en instaurant l’ambiance anxiogène d’un thriller paranoïaque ou d’un film de guerre.
Une chronique émouvante et universelle sur la difficulté des rapports filiaux et le droit à mourir dans la dignité, sans jamais sombrer dans le pathos ni le militantisme.
Voilà un premier film plein d’entrain et dans l’air du temps, à l’image de son héroïne, une trentenaire papillonnante qui croque la vie. S’il s’en dégage d’abord un air de déjà-vu, la réalisatrice parvient à charmer puis à surprendre en signant une romance drôle et délicate, plus profonde qu’il n’y paraît.
Laurent Lafitte s’offre une comédie à l’humour poil à gratter qui s’interroge, avec fantaisie et un certain fatalisme, sur le sens d’une vie dont on oublie trop souvent les véritables enjeux.
Après une longue exposition des personnages (c’est la loi du genre), le film, dans la lignée de Ocean’s Eleven et Inside Man, s’avère divertissant et parfaitement cocasse.
Un road-movie innervé par la nostalgie et la tendresse, porté par des acteurs d’exception, Colin Firth et Stanley Tucci. De quoi pardonner les sinuosités du récit et un rythme très lent.