James Hawes [...] s'aventure avec une certaine jubilation du côté du thriller d'espionnage, à la mise en scène efficace et généreuse envers le public qui en redemande, en remplissant son cahier des charges : fusillades, combats à mains nues ou à l'arme blanche, courses-poursuites, chantages, trahisons [...].
L'enchantement est garanti face à ce conte qui va à l'essentiel : pas d'antagoniste, la dramaturgie est centrée sur la famille en péril (les parents sont au bord du divorce) et la quête d'équilibre du pré-ado, qui doit trouver sa voie.
Ce divertissement s’adresse aux enfants à partir de 6 ans avec son intrigue simpliste et ses gags burlesques, mais la direction artistique de cette quête fantastique est démente, l’énergie communicative, la brochette de héros en roue libre.
La mise en scène hyperstylisée (noir et blanc, flou, ralentis) contraste avec le sujet, vraiment exploité lors d’un plan séquence très réussi durant le coup de feu. Mais cela ne suffit pas à compenser un rythme en dents de scie et un manque de tension.
Ce récit de survie, gorgé de valeurs positives (le vivre-ensemble, le courage, la détermination), garde une forme de candeur en dépit de son sous-texte sombre.
Le jeu tout en ténacité et en austérité d'Alexandre Bouyer imprime une mise en scène sobre, un peu trop contemplative et au plus près des visages, comme pour sonder les âmes.
La beauté de ces images inédites est stupéfiante. Mais [...] filmer en temps réel (20 minutes) l’agonie d’un animal, en ne dissimulant rien de la cruauté dispensée à son égard, est difficile à regarder et frise la complaisance.
À travers l'histoire de son héros ordinaire, cette émouvante aventure intime invite aussi une réflexion sur ce qui reste de nos existences si précieuses parce que fragiles.
Le récit plutôt dense, digne d’un thriller paranoïaque de la guerre froide, aborde les questions de la désinformation opérée par l’État, de la censure des médias, des pressions qu’ils peuvent subir, tout en célébrant le courage des journalistes en quête de vérité.
On est partagé entre fascination pour les images esthétisantes, les paysages enneigés et le sens du cadre de Maura Delpero, et ennui face à une intrigue qui progresse au rythme très lent de la vie quotidienne.
Un long métrage assez déroutant : la voix off alourdit le propos en le surlignant maladroitement, la mise en scène, démonstrative, accentue encore une atmosphère de chaos aussi abscons que déconcertante, et le mélange entre humour décalé et traumatismes familiaux n’est pas du meilleur effet sur grand écran.
Si ce premier long métrage s'appuie sur un ressort de comédie classique, un homme ordinaire confronté à une situation qui ne l'est pas, il trouve son originalité en convoquant le fantastique et surtout en visitant la communauté pimpée des sapeurs, du nom de ce mouvement vestimentaire venu des deux Congo.
Si les intentions sont louables, on est un peu désarçonné par cet ovni qui oscille constamment entre drame social et comédie fantaisiste, avec des ruptures de ton créant un déséquilibre, pour parler d’identité, d’intégration, de racisme.