Si ce premier long métrage s'appuie sur un ressort de comédie classique, un homme ordinaire confronté à une situation qui ne l'est pas, il trouve son originalité en convoquant le fantastique et surtout en visitant la communauté pimpée des sapeurs, du nom de ce mouvement vestimentaire venu des deux Congo.
Si les intentions sont louables, on est un peu désarçonné par cet ovni qui oscille constamment entre drame social et comédie fantaisiste, avec des ruptures de ton créant un déséquilibre, pour parler d’identité, d’intégration, de racisme.
Les allers-retours entre le sombre présent, les souvenirs heureux du couple donnent du rythme à une mise en scène qui a tendance à plomber encore plus le récit.
Même si le récit a tendance à s’étirer, on est touché par sa pudeur, son extrême délicatesse et son humanité, à travers le portrait d’individus déracinés.
[...] Enya Baroux a la bonne idée et la délicatesse d’aborder un thème grave tout en évitant toute dimension morbide et déprimante. Grâce à une bonne dose d’humour (souvent noir), à des situations aussi rocambolesques que désopilantes qui entretiennent le rythme, des dialogues bien sentis, et une bande de comédiens inspirés et convaincants [...].
Jamais le réalisateur ne juge [ses deux anti-héros] pourtant, préférant montrer la complexité de leur situation au fil d’un récit qui progressivement prend les allures d’un thriller sans lui sacrifier le réalisme.
En dépit d'une mise en scène qui tient le public à distance et le prive d'émotion, on retrouve la mélancolie du réalisateur italien, sa vision cruelle de ses contemporains, son sens du cadre exceptionnel et son rythme lent, qui invite à la contemplation.
En dépit d'un rythme en dents de scie et de son dessein un peu nébuleux, on s'embarque sans résistance dans ce jeu de dupes ludique, qui piège autant ses personnages que les spectateurs.
On est d’abord séduit par l’étrange relation qui se noue entre ces deux personnalités que tout oppose, aussi bien humainement que socialement, interprétés avec une belle complexité par Jeanne Balibar et Damien Bonnard, mais l’intensité entre eux se délite trop vite par manque de crédibilité et l’intrigue court finalement assez court.
On est bluffé par l'ampleur de la mise en scène, la splendeur de la photographie et l'émotion qui se dégage de cette histoire simple, mais essentielle.
Farouchement singulière, audacieuse et excessive, cette fable se situe à la croisée des genres, convoquant le récit d'anticipation, le film de monstres et même la farce buyrlesque.
Le récit qui revisite le mythe du vampire fourmille d’idées de mise en scène tout en conservant une humilité dans l’exécution, ce qui le rend terriblement attachant.
Resserrant la focale du microscope, ce documentaire se concentre sur cette genèse, laissant ensuite libre cours à Wikipédia d’écrire la suite de son ascension.
Ce film avance masqué : sous ses dehors de drame historique se dissimule un thriller anxiogène à huis clos, reposant sur un dispositif minimaliste et claustrophobe, adoptant le point de vue de la jeune fille empêchée comme Anne Frank.