Julien Cohen, connu du grand public grâce à sa participation à l'émission Affaire conclue durant quatre ans et demi, sur laquelle il est revenue auprès de Jordan de Luxe, s'est lancé un nouveau défi. En plus de l'animation de l'émission Les rois des colis perdus sur 6ter en compagnie de William Mourrière, il est également au casting de The Island. L'aventure revient sur M6 ce mardi 7 janvier 2025 après six ans d'absence à l'antenne. Au total, ce sont 10 personnalités qui se sont lancées le défi de parcourir une île et la jungle afin de rejoindre un point d'exfiltration en 10 jours, sous l'œil avisé de Loury Lag. Une expérience intense sur laquelle Julien Cohen s'est penché plus en détails lors d'une interview exclusive accordée à TV Actu.
TV Actu : Pourquoi avoir accepté de participer à The Island ?
Julien Cohen : Je l’ai fait parce que j’ai confiance en Jean-Louis Blot (le producteur de l’émission et président d’Endemol France, ndlr). Je pense qu’il m’a demandé car il avait une idée derrière la tête ! Il a dû se dire que j’allais rapidement me transformer en colonel auprès du groupe.
Justement, on vous voit rapidement prendre le lead dès le premier épisode. Pourquoi ?
Le lead, ça a toujours été naturel pour moi. Une fois arrivé sur l’île, je me suis dit que si je ne le prenais pas, ça pouvait partir dans tous les sens ! On ne pouvait clairement pas se le permettre car on était en danger. The Island, ce n’est pas Koh-Lanta, ça ne rigole pas !
Cela a-t-il provoqué des tensions avec les candidats ?
Des tensions, il y en a eu avec tous les candidats. Je l’ai pris en premier, mais n’importe qui aurait pu prendre le lead : je pense en particulier à Sidney Govou, qui a été capitaine d’équipe de football, et à Pierre-Ambroise Bosse, qui a été champion du monde.
Vous avez récemment déclaré ne plus jamais vouloir refaire cette émission. Est-ce toujours le cas et pourquoi ?
C’est la seule émission que je n’ai pas envie de refaire ! Même s’il y a les médecins thaïlandais qui ne sont pas très loin, si vous vous faites piquer par un serpent, c’est trop tard. Je préférerais plutôt vivre une autre expérience. Si Laury Lag me dit : ‘allez viens je t'emmène au fin fond de l’Himalaya ou on fait l’Amazonie ensemble’, je dirais oui de suite. Je voudrais bien y aller, mais cette fois-ci, en vrai guerrier, c’est-à-dire équipé et prêt à tout affronter avec un vrai pro.
Diriez-vous que vous aviez déjà une âme d’aventurier avant de partir pour The Island ?
Oui, j’avais déjà une âme d’aventurier. Je suis né à la campagne, la forêt je la connais par coeur. Depuis que j’ai 8 ans, je fais des cabanes à droite à gauche. Après, entre la forêt européenne et la jungle, c’est un vrai choc.
Connaissiez-vous déjà le programme ?
J’ai regardé l’émission, mais entre la voir et la vivre, c’est très différent !
Aviez-vous certaines craintes avant de démarrer le tournage ?
Non pas du tout. J’ai dit oui tout de suite ! C’est plus autour de moi que l’on m’a demandé si j’étais sûr de vouloir y aller. Ça ne me paraissait pas surhumain.
Comment a réagi votre famille ?
Mes enfants m’ont dit : ‘ça va te faire du bien papa’. Ils savent que j’aime l’adrénaline donc j’ai été servi. Je n’avais pas besoin de les rendre fiers, juste de survivre ! Croyez-moi, vous ne pensez à personne. Vous réfléchissez plutôt à l’endroit où vous allez mettre les pieds et où vous allez dormir et pouvoir boire.
Avez-vous songé à abandonner ?
Je n’abandonne jamais ! Ce n’est pas un mot qui est dans mon vocabulaire même si ça a été très éprouvant pour moi à un moment, lorsque je tombe raide dans la jungle. J’ai su trouver d’autres ressources pour remettre mes batteries en marche.
Comment s’est passé le retour à la réalité ?
Au retour de l’aventure, vous appréciez les choses bien plus qu’avant. Prendre un bain avec l’eau à la température que vous voulez, c’est juste un régal. Le papier toilette aussi ! On avait qu’un petit rouleau et il n’a pas fait long feu. D’un autre côté, on ne va pas souvent aux toilettes. J’y suis allé seulement une fois en dix jours. Des vêtements propres aussi, c’est un bonheur. Au bout de dix jours encore une fois, vous ne sentez pas la rose !
