Comment les destinations sont-elles choisies ? Philippe Gougler (Des trains pas comme les autres) révèle les coulisses
    Pauline Hétu
    Pauline Hétu
    Pauline est à l'affût du moindre buzz et de la moindre séquence qui fera parler sur les réseaux sociaux. Elle se passionne pour les histoires des personnalités françaises et internationales qui animent notre quotidien sur le petit écran.

    Depuis 1987, l’émission Des trains pas comme les autres se rend dans le monde entier, entre paysages merveilleux et rencontres improbables. À l’occasion de l’épisode du 29 août 2024, au Kazakhstan, Philippe Gougler a dévoilé quelques secrets.

    © D. Perrier/ Step by Step

    Des trains pas comme les autres, c’est un peu un dinosaure de la télévision française. L’émission, produite depuis 1987 et aujourd'hui diffusée sur France 5, va bientôt souffler ses quarante bougies ! Le concept du programme est aussi simple qu’efficace : il s’agit de présenter un pays à travers ses lignes ferroviaires. Locomotive du show depuis 2011, le présentateur Philippe Gougler nous emmène dans des régions méconnues, à la découverte de traditions insolites et bien sûr, de trains atypiques. Le globe-trotter, qui est aussi animateur de Faut pas rêver sur France 3, s’est confié à nos confrères de Télé-Loisirs sur les coulisses des tournages Des trains pas comme les autres.

    Le choix des destinations

    Lorsque Télé-Loisirs lui demande comment sont choisies les destinations, Philippe Gougler n’hésite pas à entrer dans les détails : ‘’C’est un travail d’équipe qui se fait avec plein de paramètres. Nous nous demandons d'abord si on y est déjà allé, et s'il y a beaucoup de trains. Dans le cas contraire, peut-on en trouver certains pas référencés ? C’est souvent le cas en Amérique latine, où des gens se débrouillent avec des voies abandonnées et font rouler des engins un peu invraisemblables pour servir la communauté ou à titre personnel. Ensuite, il y a des questions de saisonnalité, d’équilibre sur la saison en cours. Nous n'allons pas quatre fois sur un même continent par exemple. Nos envies interviennent aussi, ainsi que l'aspect autorisations ou délais d’organisation. Les choix se font bien en amont. Par exemple, pour le Kazakhstan, on a commencé à s’en parler plus d’un an avant d’y aller.’’

    Ce dernier épisode sur le Kazakhstan comporte des séquences surprenantes. Une chamane a fouetté Philippe Gougler avec un poumon de mouton, et il a eu l’occasion de déguster… un rectum de cheval. Qu'en penserait Philippe Etchebest ?

    Une équipe réduite

    Et faut-il une grosse équipe de tournage, pour une émission de ce calibre ? Pas nécessairement. Philippe Gougle explique d’ailleurs à Télé-Loisirs : ’’Nous sommes 4 : le preneur de son, un caméraman-réalisateur, moi, et un fixeur, qui est notre contact sur place, un rouage essentiel puisqu’il traduit, nous aide à obtenir les autorisations, connaît le pays et nous dirige vers tel ou tel endroit. Quand on prépare de France, on a souvent des a priori. Une fois par an, nous faisons une émission pour l’hiver, avec de la neige. Je pensais comme tout le monde que le Danemark était un bon choix. Le fixeur m’a expliqué trois fois que ce pays est à la latitude de Londres et qu'il pleut à cette période de l'année.’’

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Back to Top