Cauchemar en cuisine “c’est de la téléréalité, pas de la magie”, d’anciens candidats balancent…
    Pauline Hétu
    Pauline Hétu
    Pauline est à l'affût du moindre buzz et de la moindre séquence qui fera parler sur les réseaux sociaux. Elle se passionne pour les histoires des personnalités françaises et internationales qui animent notre quotidien sur le petit écran.

    Depuis 2011, Philippe Etchebest parcourt les restaurants de France pour aider les gérants à remonter la pente. Cependant, certains anciens candidats avaient fait quelques révélations auprès de Marianne, en janvier 2023.

    Capture d'écran Cauchemar en cuisine / M6

    Appeler l’émission Cauchemar en cuisine et Philippe Etchebest à la rescousse quand rien ne va plus dans son restaurant, c’est la solution trouvée par certains gérants d’établissements au bord du gouffre. Des restaurateurs qui ont pu sortir la tête de l’eau, comme on peut le voir dans Cauchemar en cuisine, que sont-ils devenus ? Cependant, certains anciens candidats qui ont participé au programme dénoncent des mises en scènes, comme l’avait rapporté Marianne en janvier 2023.

    "Ils jouent vraiment sur ce scénario"

    Alexandre, gérant d’un établissement dans les Bouches-du-Rhône, a fait appel au Chef pour tenter de remettre son restaurant à flot. Si le gérant savait qu’il allait prendre les foudres de Philippe Etchebest, il a assuré que la production misait beaucoup là-dessus. "Ils jouent vraiment sur ce scénario : au début, tout le monde s’engueule et à la fin de l’épisode, c’est le grand amour", explique-t-il en assurant que la production ne gardait "qu’un quart des images." De son côté, Jean-Jacques, gérant de l’établissement Au soleil d’or, à Époye, explique que le Chef ne peut pas faire de miracles. "On a dû fermer un mois après, je n’ai même pas pu garder mon fils en tant qu’employé.", a-t-il expliqué. "C’est de la téléréalité, pas de la magie", a-t-il dit.

    Boosté par l’émission seulement

    Selon plusieurs restaurateurs, la fréquentation de leur établissement a été boostée par la diffusion de l’émission, puis est retombée par la suite. "Aujourd’hui, on a une quinzaine de couverts par jour le midi, les réservations stagnent… On a eu des promesses de clients qui ont vu l’émission, mais personne ne vient, c’étaient juste de belles paroles.", confie Jean-Jacques. Même avis pour Alexandre. "Ça devient compliqué. On se donne beaucoup de mal pour servir des plats de qualité, mais tout ce travail n’est pas récompensé financièrement", avoue-t-il. "Il y a certainement eu un délai trop important entre le tournage, en décembre 2018, et la diffusion, en mai 2019. Durant ce laps de temps, les problèmes de trésorerie se sont accumulés et, malgré un léger regain d’activité après l’émission, c’était insuffisant", a quant à elle dénoncé Mélanie, propriétaire d’un établissement à Dunkerque. Comme quoi, dur de faire des miracles.

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