Ken Loach après la dureté de Sweet Sixteen, filme cette histoire d'amour comme un Roméo et Juliette moderne mais débarrassé de tout romantisme. Ses comédiens sont remarquables, son approche humaine toujours aussi fine. On sort du film la gorge serrée.
Film inédit et délirant du prolifique auteur de Dead or Alive et d'Audition. L'auteur laisse une large part à la provocation et entraîne le spectateur dans ses fantasmes.
Ca ressemble à un film d'avant garde new yorkais des années hippies. Et c'en est un...Ce film inédit, classé X lors de sa sortie en 1969, n'a pas vieilli. Une singularité désarçonnante.
De film en film Angelopoulos continue d'explorer son pays intérieur, la Grèce. On peut se sentir étouffé par l'outrance tragique de ce portrait de femme guidé par un regard très masculin, mais la force de la mise en scène, sa poésie, s'impose comme une évidence.
Il y a quelques ratés dans ce film: une première scène manquée, des violons un peu trop présents, des déplacements trop théatraux. Cependant deux vraies réussites Miou miou et Michel Bouquet qui sont parfaits. Résultat mitigé
Sur une intrigue de roman-photo et dans une ambiance d'artifices à la Minnelli, Chahine pousse à fond les manettes du romanesque avec une certaine malice et clame par la même occasion son amour/fascination pour les USA.
A la manière d'un Michael Moore qui impose sa silhouette pataude dans le champ et donne sans retenue dans la subjectivité, Morgan Spurlock met son corps en première ligne, sans peur de sombrer dans la blague de potache. Il apparaît vite que ce réalisateur de films publicitaires et de vidéos clips manie sur le bout des doigts les méthodes qu'il dénonce...
Tout au long de ce documentaire-fleuve (quatre heures et demie !), les paroles de mépris, d'indifférence, de haine se juxtaposent. Sans commentaire ni contexte. Elles nous arrivent dans toute leur brutalité, à nous de comprendre qui en sont les auteurs. (...) Ce qui est sûr, c'est que les paroles de paix, elles, sont rares.
On entre en flamenco comme on entre en religion : chaque coin de salle, chaque bout de mur est le théâtre d'une répétition où des artistes de tous âges font vibrer leurs guitares, leurs cordes vocales, et, sous leurs coups de talons, le plancher qui les porte. (...) Ruissellement de larmes et de lumière mêlées.
Le souffle romanesque semble se perdre dans la transposition. On ne voit plus, dans cette mise en images, que les faiblesses de l'oeuvre initiale : un ennemi d'une méchanceté monolithique (Ivan Ogareff) et des Tartares fantasmés.
Ce n'est plus du Romero, mais c'est tout aussi noir (ici, c'est moins la société que l'individu qui est en cause) et l'esthétique est, comme celle de son prédécesseur, en forme de coup de poing pour l'air du temps.
Emaillé d'images d'archives souvent saisissantes, le film explore habilement les relations entre blues et hip-hop, à travers des rencontres entre vétérans et musiciens actuels. Une belle manière de tracer la continuité des musiques afro-américaines et en filigrane, un portrait de la communauté noire, des années 1950 à aujourd'hui.
Dans Blueberry, l'expérience secrète, on sentait bien que c'était plus le volet expérience secrète-chamanisme-quête spirituelle qui avait fait triper Jan Kounen que le western pur et dur. Au fil des repérages et des recherches autour du film, l'enquête du réalisateur est ainsi devenue une quête personnelle. (...) Ça vous fascine, vous, les paradis artificiels ?
Casablanca Driver est un faux documentaire sur la vie du plus mauvais boxeur de tous les temps, une succession de sketchs télé, de vignettes, d'interviews, de gags à répétition... absolument pas drôles et carrément agaçants sur la durée. A trop abuser d'" énième degré décalé super tendance ", c'est l'indigestion assurée.