Toutes les critiques de Aden
poster du film Kamchatka
Aden
3,0
Pas de discours politique ici, pas de dénonciation de la torture, pas d'images de violence ; juste l'étreinte de la peur, quand tout s'effondre, quand il faut fuir, se cacher, alors qu'autour la vie continue. De façon classique, assez mélo, mais en s'accrochant de manière sobre aux petites choses du quotidien (...) le film arrive à faire sentir l'essentiel.
poster du film Innocence - Ghost in the Shell 2

Innocence - Ghost in the Shell 2

Titre original Innocence
Aden
3,0
La splendeur technique, avec ses effets spéciaux sophistiqués , et l'univers de science-fiction incoryable, (...) n'arrive pas à fasciner complètement pendant deux longues heures, à moins d'être un inconditionnel de manga.
poster du film Elle critique tout !
Aden
2,0
Le film est comme une ébauche, et la vivacité de l'esprit (...) y est freinée par l'apparence rudimentaire de la mise en scène. Pas évident de se laisser séduire.
poster du film 36 Quai des Orfèvres
Aden
2,0
36... ressemble à La Mentale, un autre pachyderme lancé par la Gaumont comme si c'était un lièvre de course. On s'en foutrait totalement si la vision de ce genre de choses pitoyables n'avait un effet laminoir sur le cerveau.
poster du film Tropical Malady

Tropical Malady

Titre original Sud pralad
Aden
5,0
Le choc esthétique du dernier Festival de Cannes. Deux parties d'une heure chacune, aussi splendides qu'énigmatiques.
poster du film Si seulement...

Si seulement...

Titre original If Only
Aden
2,0
Si seulement vous avez besoin d'un grand bain d'eau de rose ultra-concentrée, vous êtes servi. Ça bave et ça coule de partout. L'odeur de romantisme rance est forte. Attention aux haut-le-coeur !
poster du film One dollar curry
Aden
2,0
La satire tourne à la caricature pénible.
poster du film Les Indestructibles

Les Indestructibles

Titre original The Incredibles
Aden
5,0
Les Indestructibles est le traditionnel dessin animé des fêtes de fin d'année ; oui, mais vraiment super.
poster du film Holy Lola
Aden
3,0
Ce qui gâche ce bel élan, c'est le récit, le scénario qui se charge de nous expliquer ce que la mise en scène fait passer intuitivement. (...) Dans cette chronique (façon Une semaine de vacances ou Ça commence aujourd'hui) à l'autre bout du monde, ce qui porte le film à bout de bras, quitte à se sentir ballotté, c'est la fougue du cinéaste. Sa détermination. On aime toujours autant son pas de charge, un peu moins l'itinéraire très fléché qu'il a pris ce coup-ci.
poster du film Le Grand voyage
Aden
5,0
La simplicité du film devient (...) sa force. (...) Le film finit par s'arracher à son récit, par tenir loin derrière ses conventions, et parvient au coeur de son périple : laisser le vent tracer une nouvelle route, invisible.
poster du film Julie est amoureuse
Aden
5,0
Il y a ainsi, dans ce moderne marivaudage, une perpétuelle source de petites choses inattendues (en vrac : des caniches, un café infect, des yaourts comme cadeaux d'amour...) qui font dresser l'oreille et ouvrir l'oeil. Et vous rendent euphorique.
poster du film Whisky
Aden
5,0
Discrétion et humour foudroyant, parfois rien qu'à l'esquisse d'un geste. Extraordinaire humanité des personnages, dont on devine, à travers les silences et les phrases mécaniques, les frustrations et les espoirs. Whisky navigue entre le rire et l'émotion diffuse, jusqu'au coup de coeur final. Un film qui serait le cousin sud-américain de la famille Kaurismaki, lignée Au loin s'en vont les nuages et Tiens ton foulard, Tatiana.
poster du film She Hate Me
Aden
2,0
Nous sommes dans un film de Spike Lee... Il faut que ça rappe, que ça traîne un peu dans la haine, que l'homme dévoile ses bassesses, et la femme son cul. Chez Spike Lee, la question du pouvoir est aussi sexuelle. (...) Comédie de moeurs ? Comédie politique ? Tentative d'autoportrait ? Ce nouvel héros de la communauté noire selon Spike Lee est un homme intègre, indomptable, avec un coeur en or et un sexe en argent massif. Macho ? Pensez donc...
poster du film Le Secret des poignards volants

Le Secret des poignards volants

Titre original Shi mian mai fu
Aden
5,0
Hero, tourné comme en réponse à Tigre et dragon, calibré par Ang Lee pour viser un succès international, était un époustouflant travail visuel. Le Secret des poignards volants est encore plus magique. (...) Le film se déroule presque en une succession de morceaux de bravoure (...). Comment ne pas écarquiller les yeux ?
poster du film Les Petits fils
Aden
3,0
Tournée en DV, la vie de famille de Guillaume, 24 ans, et de Reine, sa grand-mère de 84 ans, semble prise sur le vif. En fait, l'image tremblée et le franc-parler des protagonistes sont au service d'une fiction
poster du film Nuit noire

Nuit noire

Titre original Noite Escura
Aden
2,0
Le réalisateur portugais João Canijo (...) respecte les codes de la tragédie et lui emprunte l'un de ses sujets : le sacrifice d'Iphigénie par son père dans la pièce d'Euripide, Iphigénie en Aulis. (...) Malheureusement, on reste insensible à ces références, noyées par la succession de séquences aussi sordides que racoleuses. La mise en scène assume son artificialité mais lasse par son systématisme.
poster du film Le Moindre geste
Aden
4,0
L'expérience même qu'a constituée le tournage puis le montage du film devient celle de la projection. Pour le spectateur, il s'agit moins de regarder que de se glisser dans la brèche étroite d'un autre monde.
poster du film Moi, Peter Sellers

Moi, Peter Sellers

Titre original The Life and Death of Peter Sellers
Aden
3,0
En somme, on voit, de loin, la folie qui est l'équilibre même de certains très grands comédiens, à la fois transcendés et détruits par leurs métamorphoses. Mais quand le film aborde ce rivage, c'est avec une lourdeur explicite dommageable. Quand il l'évite, ne reste que la superficialité des bios express pour magazines.
poster du film L'Exorciste : au commencement

L'Exorciste : au commencement

Titre original Exorcist: The Beginning
Aden
2,0
Ce qu'il reste des images tournées par Schrader, viré par la production, et ce qu'il faut attribuer à son successeur... cela n'a très vite plus aucune importance, tant ce qui subsiste à l'écran relève du n'importe quoi. On saute de la Seconde Guerre mondiale à des rites religieux africains... le diable de toute façon a gagné la partie : encore un navet.
poster du film La demoiselle d'honneur
Aden
3,0
On préfère Chabrol en grand chef, comme lorsqu'il nous offre La Cérémonie, thriller aiguisé et glaçant d'après un roman de Ruth Rendell (...). Chabrol s'amuse. Mais souvent sans nous, tant on a l'impression de l'avoir déjà vu signer ce genre de film, en mieux.