(...) si le nouveau film de Sokourov impressionne tant (...) c'est qu'il semble constamment vulnérable (...) Mais le plus beau est la façon immédiate qu'a le cinéaste de transmettre ces labyrinthes par le jeu des corps et des mouvements. Images suggestrices, évocatrices, où l'amour et la mort se rejoignent intimement (...)
(...) l'histoire n'est ici qu'un support pour épater le spectateur. Voyez comme la mise en scène est habile. Et comme les acteurs sont prodigieux (...) Désagréable sensation, finalement, une fois la performance générale achevée, que derrière ces jeux sophistiqués de la caméra et des acteurs se cache une certaine indécence.
Le réalisateur de Quatre mariages et un enterrement, avec un impeccable académisme, sert ce petit sujet " révolutionnaire " avec la facile distance qui nous en sépare (cinquante ans de perspectives, ça fait oublier le quotidien). Certes, ça peut énerver. Mais il y a Julia Roberts.
(...) la mise en scène des sentiments verse dans une théâtralité qui nous laisse bien loin de ressentir le début d'une émotion. Cette histoire d'amour impossible (...) finit par s'user elle-même entre les quatre murs de cette maison utilisée comme un décor de carton-pâte, et reste définitivement du côté de l'artificiel.
Le sang coule, les victimes sont dépecées avec insistance et le film joue avec un esthétisme gore explicite. Une autre façon efficace de provoquer l'épouvante et le dégoût du spectateur. Les amateurs apprécieront.
On retrouve dans L'Oiseau Bonheur les échos de sa genèse : il est forcément didactique - quoique avec une certaine fraîcheur qui n'empêche pas la gravité.
Modeste radiographie de la fin d'un couple, mais assez percutante dans les détails. Même si la mise en scène n'arrive pas à donner assez de souffle à l'ensemble pour vraiment décoller, on peut être très sensible aux pointillés dessinés par le film.
Une louche de psychologie facile (...) une bonne dose de moments de bonheur préfabriqués sur fond de musique italienne et un gros happy end en guise de cerise sur le gâteau. La recette facile d'une comédie sentimentale, peut-être un peu trop crémeuse.
Une terrible relation mère/fille constitue la partie la plus fouillée de cette comédie psychologique sur fond d'immigration. D'où se détachent une scène de rébellion revigorante (...) et une héroïne touchante interprétée avec une franche énergie par une jeune actrice latino (...)
En filigrane, Violence des échanges... est un film aussi politique qu'humaniste, suggérant avec une calme certitude que - comme Alberto Moravia puis Bernardo Bertolucci l'ont montré pour l'Italie des années 1930 - derrière le conformisme, c'est le fascisme qui rampe.
Sa beauté contemplative, parfois insolite (la Turquie sous la neige) se place en écho sensitif aux états d'âme, et nous trouble, lentement, profondément.
Images d'archives côtoient reconstitutions de scènes de la vie de ces musiciens que l'histoire a négligés. Wenders procède par touches impressionnistes.
(...) ce qu'il met en évidence, c'est que les guerres déclenchées pour mettre fin aux violences... n'ont fait qu'en engendrer de plus grandes encore. Assez troublante leçon d'histoire, par les temps qui courent.
Mais ce n'est pas l'étrangeté revendiquée du film, qui se poursuit au fil de paysages désolés et déformés, qui intrigue. Plutôt le regard tendre et fasciné du cinéaste pour des créatures dont il observe l'attirance et la répulsion simultanées.
La mise en scène de la réalisatrice s'imprègne du monologue en se concentrant sur le visage de Gilles Segal, ses rides et ses aspérités, ses yeux creusés par la concentration, étincelants de douleur et brillants d'émotion.
Désormais, il (Tom Cruise) n'est plus seulement un dieu américain mais aussi un dieu japonais. Sur fond de couchers de soleil et de cerisiers en fleurs, son chemin de croix et sa résurrection sont édifiants.
Le numéro 1 est un polar ultraviolent. Le numéro 2 un film intimiste et onirique, et le 3 un film de science-fiction politisé qui se réfère à l'univers de Philip K. Dick et de Blade Runner. A chaque fois, de terribles affrontements débouchent sur la question du titre : est-on mort... ou vivant ?
Le numéro 1 est un polar ultraviolent. Le numéro 2 un film intimiste et onirique, et le 3 un film de science-fiction politisé qui se réfère à l'univers de Philip K. Dick et de Blade Runner. A chaque fois, de terribles affrontements débouchent sur la question du titre : est-on mort... ou vivant ?
Le numéro 1 est un polar ultraviolent. Le numéro 2 un film intimiste et onirique, et le 3 un film de science-fiction politisé qui se réfère à l'univers de Philip K. Dick et de Blade Runner. A chaque fois, de terribles affrontements débouchent sur la question du titre : est-on mort... ou vivant ?