Toutes les critiques de Aden
poster du film Old Boy

Old Boy

Titre original Oldeuboi
Aden
5,0
Humour, violence, étourdissant brio technique : on est dans la lignée de Tarantino, de De Palma, de Fincher. Avec un trio d'acteurs très chaud, parmi lesquels l'incroyable Choi Min-sik (le prisonnier hirsute), le héros principal d'Ivre de femmes et de peinture. Dans son genre, feuilletonesque, Old Boy est une bombe.
poster du film Mémoire d'un saccage - Argentine, le hold up du siècle
Aden
4,0
Le nouveau film du réalisateur de L'Heure des brasiers et Tangos, l'exil de Gardel a l'épaisseur de l'engagement le plus tenace et la force d'une chronique politique enragée.
poster du film Mean Creek
Aden
4,0
L'ombre lointaine de Stand by Me et même de Délivrance plane sur ce premier long métrage. Mais, plus que la conduite d'un récit initiatique (...), c'est le regard du cinéaste, très proche de ses personnages, qui rend le film sensible. On y sent passer les espoirs et les déceptions de ces enfants largués dans une Amérique infantile qui, sacrifiés par les adultes, doivent choisir entre le ressentiment et le pardon.
poster du film Manifesto

Manifesto

Titre original Los abajo firmantes
Aden
3,0
Du jeune premier fougueux à l'actrice foldingue et égocentrique, Manifesto brosse un tableau convenu et presque gentillet du monde du théâtre, alors que les interrogations politiques y sont abordées avec une pesanteur et une gravité étrangement déplacées : lorsqu'un des personnages, au milieu d'une longue controverse, assène : " La guerre est ici " sur un ton mélodramatique, la déclaration sonne vide et dérisoire.
poster du film Il dono
Aden
5,0
Les petits hasards de la vie deviennent des événements, que le jeune cinéaste filme avec une simplicité qui impose sa beauté. La rigueur du cadre, la durée des plans... (...) Il Dono signifie " le don ". Pas de meilleur titre pour ce film magnifique que l'on reçoit comme un cadeau.
poster du film Collatéral

Collatéral

Titre original Collateral
Aden
5,0
Collateral est le triomphe du système américain quand celui-ci est mis en oeuvre par des artistes (de la mise en scène à la photo, jusqu'au montage...) : le divertissement y est à son comble...
poster du film Modigliani
Aden
2,0
Ah Paris ! (...) les films qu'on peut en faire, aussi beaux qu'une croûte place du Tertre !
poster du film Le Dirigeable volé

Le Dirigeable volé

Titre original Ukradená vzducholod
Aden
5,0
C'est à la fois une robinsonnade, un conte fantastique, un roman policier (délicieusement pastiché)... et, avant tout, une fantaisie emportée par une étonnante liberté de ton.
poster du film Le Cou de la girafe
Aden
2,0
La petite fille est trognon, les vieux sont d'incorrigibles galopins (...) On peut payer pour voir ça ; on peut aussi attendre un peu et se donner rendez-vous sur une chaîne télé, après la météo et avant les interviews-vérité-trash.
poster du film La Terre vue du ciel
Aden
3,0
Si vous avez aimé le livre, l'exposition, les petits spots télévisés... il n'est pas dit pour autant que vous aimiez le film. Mais l'ensemble ressemble quand même à une séance diaporama (sans les cacahuètes et l'apéritif).
poster du film Steamboy
Aden
4,0
Le créateur du manga Akira met en scène, une fois de plus, des forces titanesques, dont les créateurs menacent sans cesse de perdre le contrôle - telle cette tour Steam, magnifique et destructrice, vision résumée de tous les paradoxes auxquels le jeune héros se trouve confronté.
poster du film Père et flic

Père et flic

Titre original City by the Sea
Aden
2,0
(...) un film d'une désarmante médiocrité : sa vision fait prendre pleinement conscience de ce que peut signifier l'adjectif " inutile ".
poster du film Oseam
Aden
4,0
Mais pour ceux qui savent encore vivre le merveilleux comme s'il était réel, le petit Gil-Sun retrouve vraiment sa mère ; et le tragique devient un miracle.
poster du film Même pas mal ! (Dodgeball)

Même pas mal ! (Dodgeball)

Titre original Dodgeball: A True Underdog Story
Aden
3,0
Recommandé aux spectateurs ayant de gros besoins de défoulement et adeptes de l'esprit potache.
poster du film Land of plenty (terre d'abondance)

Land of plenty (terre d'abondance)

Titre original Land of Plenty
Aden
3,0
Wenders livre ici une réflexion sur l'état du monde qui paraît tout à la fois d'une grande lourdeur, naïve et sincère. La volonté démonstrative tue, ici, toute possibilité, pour le spectateur, de se laisser un peu aller. D'où un sentiment mêlé d'ennui et de curiosité, de désolation et d'empathie. L'impression de voir un film qui aurait été moderne, peut-être, il y a trente ans, mais qui vient d'être tourné aujourd'hui.
poster du film Inside Job

Inside Job

Titre original Fear X
Aden
4,0
Le maniérisme de la mise en scène tourne à l'hypnose, comme l'interprétation dense et torturée de John Turturro (pas si loin de son personnage d'écrivain perdant pied dans Barton Fink). De quoi permettre au spectateur de décoller dans une dimension intérieure, dans une sorte de doux exorcisme de peurs enfouies.
poster du film Gambling, gods and LSD
Aden
2,0
Ça voudrait sûrement être le comble de la poésie expérimentale. On pencherait plutôt pour le comble de la vacuité prenant une pose d'artiste. Mais peut-être, juste avant la projection, un peu de LSD et une petite prière à Vishnou sont-ils les bienvenus pour atteindre le septième ciel promis par l'auteur.
poster du film Comme une image
Aden
4,0
Aussi drôle et brillamment écrite que Le Goût des autres, cette nouvelle comédie de moeurs creuse un peu plus le sillon de la désillusion et laisse plus de champ, dans un élan choral, à l'interprétation des images.
poster du film Le Terminal

Le Terminal

Titre original The Terminal
Aden
2,0
Spielberg, qui a fait tomber maladroitement sa caméra dans une cuve de Chamallow roses, ne nous épargne rien. La musique ronflante, les raccourcis les plus niais, les rêves les plus neuneus, les mouvements de caméra les plus insistants et le thème préféré du cinéaste, martelé trois fois plutôt qu'une : il ne fait pas bon se sentir abandonné.
poster du film Ordo
Aden
2,0
(...) un film où on ne croit à rien, à aucun moment. Personnages creux, conflits convenus, références qui alourdissent le récit, acteurs médusés... Parfois, on se dit qu'il y a une distanciation humoristique. Parfois, on se dit que c'est simplement raté. Et on se demande ce qu'on est venu faire là.