De quoi se sentir très intelligent en expliquant à son voisin ce qu'il n'a pas compris (...). Heureusement, les entretiens que Godard a, cette fois-ci, généreusement accordé à la presse (...) sont nettement plus claires que le film. Ça peut aider.
(...) une sorte de cri libertaire où le manque de moyens est palpable et la spontanéité revendiquée, mais où aussi -malheureusement- la quête de poésie se perd dans les tours et détours de nos héros, et finit par sombrer dans le port de Saint Malo.
Le scénario (...) est cousu de fil blanc, avec son duo constrasté, son "méchant" surdoué, sa scène de coursepoursuite (...). A force de s'attendre à tout, on n'attend plus rien...
Sept Jours à vivre accumule avec application les poncifs du cinéma d'horreur (...). Epouvantable.
(...) Dracula sans élégance, sans mystère et presque sans frisson.
C'est soporifique ou assommant, au choix. Et si vous êtes de bonne humeur, mortel.
Tout cela est (forcément) enjoué, à regarder (impérativement) avec un sourire éclatant, en frappant (naturellement) des mains aux plus belles figures. Evidemment, ça ne vole pas plus haut que les jupettes, ce que les supporters apprécieront, précisément.
Tout ici est échantillon, prouvant que la vie existe bien, avec son corollaire, l'euphorique sentiment d'appartenir, brindille, à ce grand tout. Pour le plus grand des bonheurs.
C'est par touches très simples que Chéreau aborde chaque situation, délaissant la frénésie qui marquait jusqu'alors ses mises en scène.
Une fresque intimiste, est-ce possible ? Oui ! Et magnifique.
Le film a (...) la délicatesse d'être une chronique qui s'autorise des àcôtés baladeurs et un virage final plus tendu. De quoi surprendre et vraiment séduire.
Le réalisateur parvient dans ce premier longmétrage à dépasser cette "petite histoire", souvent vue, en nous dévoilant combien les personnalités et les situations sont toujours plus complexes qu'il n'y paraît.
Ras le bol dépeint plus que le malaise ensoleillé de la ville où se déroule le film, Porto. Il parvient à dire cette capacité particulière à l'enfance de refuser la réalité telle qu'elle est et de croire en son pouvoir de protéger ses propres parents (...)
Miss Détective pourrait facilement prétendre au titre de Miss Navet. Le film est tout juste sauvé par une équipe d'acteurs (…) qui ont suffisamment de bouteille pour limiter les dégâts.
C'est un portrait nuancé, posé et direct, qu'a tracé le réalisateur Rachid Bouchareb (Cheb...), toujours attentif aux minorités.
(...) il y a dans ce dessin animé une vraie histoire, des personnages attachants, un univers astucieux. D'ailleurs, nos enfants ont adoré.
Conçu comme un huis clos, le film met en avant un homme, Roland Bozz (qui représente le scénariste Ross Klavan), dont le comportement rebelle n'a de cesse de déranger les convictions de chacun.
Voilà un film dont l'élégance est la simplicité. On en sort assez joyeux, confiant et vraiment touché par ces inconnus qui nous sont devenus brièvement aussi proches que nos propres amis.
C'est même bien au-delà de l'univers musical que se situe le film, s'adressant ainsi au public le plus large. Presque Célèbre fait en effet partie des films les plus émouvants, parce que derrière la légèreté et l'ironie du spectacle se dévoile une très sincère confession.
Si les cinq premières minutes de cette toute nouvelle production Disney éveillent en nous une certaine réticence (...), elle s'évanouit vite : impossible de ne pas succomber à la rafale de gags qui suit.