Face à sujet brillant, Besson reste en surface, il frôle mais jamais ne touche, faisant rapidement le spectacle sans vraiment divertir, suggérant des pistes de ce que son film aurait pu être. A vouloir donner de l'action, de l'émotion, du contemplatif et de l'intellectuel, Besson n'offre rien mis a part une divine Scarlett Johansson, encore plus belle lorsqu'elle cherche a cacher sa nature humaine. Mais le spectateur prendra finalement sa dose et oubliera ce honteux manque d'implication, qui ne gênera pas ceux qui n'attendaient rien, pour les autres il ne restera que le gout amère de l'inachevé, du surfait, de l'inutile et du commercial. Heureusement les moqueries ne durent qu'une heure vingt neuf.