Quelle que soit l'issue de l'affrontement entre corsaires et mauvais garçons, le grand gagnant de ce week-end américain sera assurément Jerry Bruckheimer. Producteur des Pirates des Caraïbes, leaders du classement il y a sept jours avec un excellent démarrage à 46 millions de dollars, il dévoile cette semaine son très attendu Bad boys 2.
Le retour des mauvais garçons
Toujours emmenée par le duo de choc Will Smith / Martin Lawrence et par le réalisateur Michael Bay, cette nouvelle enquête explosive et musclée devrait largement surpasser les résultats du premier film, succès du printemps 1995 avec plus de 65 millions de dollars de recettes totales. D'une durée conséquente limitant le nombre de séances quotidiennes (près de deux heure trente minutes) et accompagné de critiques mitigées, le film bénéficie toutefois d'un vaste parc de distribution (3 186 cinémas), de l'aura de ses deux stars, et dévoilera en exclusivité la première bande-annonce du remake de Massacre à la tronçonneuse. Bref, les ingrédients pour attirer un très large public adepte de ce cocktail estival d'action et d'humour.
L'amour pour la Moore
Face aux Bad boys, Mandy Moore joue la carte de la romance. Pour son second film en tant que principale héroïne, la chanteuse incarne une jeune fille déçue par les hommes qui ne croit plus au grand amour... jusqu'à ce qu'il se matérialise en la personne d'un "prince charmant". Présenté dans 2 200 salles, How to deal devrait avant tout attirer un public féminin et tentera de faire aussi bien que Le Temps d'un automne, premier grand rôle de la pop-star et succès-surprise du printemps 2002 avec 41 millions de recette cumulées.
Son nom est English, Johnny English
Attention, l'agent triple zéro arrive ! Quelques jours avant sa sortie française (le 23 juillet), Johnny English débarquera sur le sol américain. Sa mission : dérider le public outre-Atlantique. S'il ne rivalisera certes pas avec les sommets atteints par son comparse Austin Powers, cet agent pour de rire devrait parvenir à tirer son épingle du jeu dans 2 100 salles, sur un marché cinématographique chargé en blockbusters mais assez pauvre en comédies.
A noter enfin en sortie limitée, les débuts américains de notre Audrey Tautou nationale dans Dirty pretty things de Stephen Frears, et le retour du cinéaste Alex Proyas (The Crow, Dark City) avec son nouveau long, Garage days.
Yoann Sardet
Les bandes-annonces de , "How to deal", , "Dirty pretty things" et "Garage days"