"He's back !" Et les dollars avec. Evénement de l'été 2003, Terminator 3 : le soulèvement des machines a logiquement dominé le box-office américain lors du week-end de fête nationale aux Etats-Unis, avec 44* millions de billets verts amassés en trois jours.
Record personnel pour Schwarzie
Offrant à Arnold Schwarzenegger le meilleur démarrage de sa carrière (devant les 42,8 millions de Batman & Robin), ce troisième opus fait mieux que les 31,7 millions amassés par Terminator 2 : le jugement dernier en 1991, mais ne s'impose pas comme le carton attendu. Doté d'un lourd budget estimé à (au moins) 170 millions de dollars, le film n'arrive ainsi qu'en quatrième position des meilleurs démarrages lors du week-end du 4 juillet, derrière MIIB - Men in black 2, Men in Black et Independence Day, tous trois au-dessus de la barre des 50 millions en trois jours. Sur les cinq jours depuis sa sortie, Terminator 3 : le soulèvement des machines a tout de même déjà amassé plus de 72,5* millions de dollars, contre 52 pour le second épisode de la saga en 1991.
La blonde en force
En seconde position, le retour de Reese Witherspoon dans La Blonde contre-attaque est également marqué du sceau de la réussite. Contre-programmation au musclé T3, le film engrange ainsi 22,9* millions de dollars en trois jours (39,1* millions en cinq jours), contre 20,3 pour La Revanche d'une blonde, succès-surprise de l'été 2001. Un très bon départ (loin toutefois des 35 millions de Fashion victime en 2002, meilleurs débuts de Reese Witherspoon) qui devrait permettre à la blonde Elle Woods de rivaliser avec les 96 millions de recettes totales de ses premières aventures.
Débutant au sixième rang, Sinbad - la légende des sept mers, dernière sortie nationale du week-end, peine à trouver son public malgré son casting vocal quatre étoile (Brad Pitt, Catherine Zeta-Jones, Michelle Pfeiffer, Joseph Fiennes). Cette aventure animée des studios DreamWorks récolte ainsi quelques 6,8* millions de dollars sur trois jours, et à peine 10 millions en cinq jours malgré une large distribution.
Nemo au sommet
Parmi les films en continuation, les dollars sont certes au rendez-vous, mais la baisse de fréquentation également. Le trio de choc et de charme de Charlie's angels - les anges se déchaînent perd ainsi 62 % de ses spectateurs en seconde semaine et amasse 14* nouveaux millions pour un cumul de 67,2* millions de dollars : les 125 millions du premier opus pourraient être finalement difficiles à égaler pour les trois drôles de dames. Classé cinquième, Hulk connaît également des moments difficiles avec une chute de 56 % de sa fréquentation, des recettes hebdomadaires de 8,2* millions pour son troisième week-end dans les salles, et un total estimé à 117 millions de billets verts.
Sur un marché surchargé en blockbusters musclés et explosifs, c'est un petit poisson qui fait l'événement en quatrième position. Se maintenant au plus haut depuis sa sortie en mai dernier, Le Monde de Nemo engrange encore 11* millions ce week-end, et dépasse les 274* millions de recettes totales, s'otroyant ainsi pas moins de trois records : celui de la production Pixar la plus lucrative (devant les 255 millions de Monstres & Cie), celui de la production animée en images de synthèse la plus rentable (devant les 267 millions de Shrek), et enfin, et non des moindres, le titre de plus gros succès de l'année 2003 sur le sol américain, devant les 271* millions de Matrix reloaded...
Le cinéma français puissance 5
Avec la sortie ce week-end de Swimming pool, on dénombre cinq films français classés au box-office américain. Le film de François Ozon récolte ainsi 376 000* dollars en cinq jours dans 13 cinémas, pour une solide moyenne par copie estimée à 22 000 dollars. Des autres productions hexagonales, Le Peuple migrateur totalise plus de 3,8* millions, L'Auberge espagnole 2,1* millions, L'Homme du train 1,9* millions et Décalage horaire 254 000* dollars.
Yoann Sardet
Les chiffres du box-office américain
*Les chiffres mentionnés dans l'article sont des estimations, publiées dimanche soir par la société spécialisée Exhibitor Relations.