Exclu. "J'aurais pu encore tenir très longtemps", Léa (Koh-Lanta) raconte sa victoire et des anecdotes inédites
    Sébastien J.
    Sébastien J.
    -Rédacteur
    Sébastien est passionné par les émissions de divertissement : Danse avec les stars, The Voice, Les 12 Coups de midi, rien ne lui échappe. Les histoires d'amour et les clashs de la téléréalité n'ont aussi aucun secret pour lui.

    Léa, la grande gagnante de Koh-Lanta, les chasseurs d'immunité, s'est confié en exclusivité à TV Actu pour nous parler de son aventure aux Philippines.

    Capture d'écran Koh-Lanta / TF1

    Léa a remporté haut la main la saison de Koh-Lanta, les chasseurs d'immunité, le 4 juin 2024 en direct sur TF1. Après un joli parcours, la discrète mais non moins très compétitrice jeune femme, a su prouver à tous qu'elle méritait sa place d'ultime aventurière. Lors d'une interview accordée en exclusivité à TV Actu, la candidate nous a parlé de sa victoire, de l'épreuve mythique des poteaux, qu'elle aurait pu continuer encore longtemps malgré deux longues heures passées en équilibre, ou encore de ses relations avec ses camarades.

    TV Actu : Bonjour Léa, vous êtes la grande gagnante de Koh-Lanta, les chasseurs d’immunité, qu’avez-vous ressenti lorsque sur le prime, Denis Brogniart a annoncé votre victoire ?

    Léa : Beaucoup de joie, beaucoup d'excitation. Je n'étais plus là, j'étais dans les nuages. Je me suis dit: ‘wouah, c'est possible, ça m'arrive, c'est concret’. C'était juste incroyable. J'étais très heureuse.

    Qu’allez-vous faire des 100 000 euros ?

    Tout de suite, ce qui me vient à l'esprit, c'est de pouvoir encore plus voyager parce que j'adore parcourir le monde, découvrir toutes les richesses de cette planète. Et ensuite, je voudrais pouvoir m'offrir aussi toutes ces compétitions sportives que j'adore, que je suis et que je ne pouvais pas faire jusque-là, comme le raid Amazon, le rallye des Gazelles… Il y en a plein, en fait. Il y a une grande liste que je voudrais cocher pendant les années à venir au niveau sportif, avec toutes les valeurs que ça véhicule.

    Avez-vous eu un petit mot de Denis Brogniart hors antenne juste après votre victoire ?

    Oui, évidemment. J'ai eu un mot de chacun, même des aventuriers que j'ai quittés tard dans la nuit. J'ai eu un message ce matin de chacun, des petits vocaux, des photos. C'est formidable ce qu'on partage tous ensemble et tous ces mots qu'on a avec les membres de la production, toutes ces personnes qui nous entourent. C'est énorme.

    Vous êtes dans les ressources humaines. Comment s’est passé votre retour au bureau ? Votre célébrité a-t-elle changé vos relations avec vos collègues ?

    Mon retour, ça s'est fait comme si de rien n'était. Évidemment, ça change un petit peu quand même. On ne nous voit pas de la même manière alors que je n'ai pas changé, mais peut-être que j'ai changé finalement. Je ne sais pas. Je sais que j'ai toujours été quelqu'un de positif, avec le smile et je pense que le smile est peut-être encore un peu plus grand et la joie est encore un peu plus communicative. Je ne sais pas, mais ça a certainement changé. Je pense qu'il y a quand même un impact. Mais ce n'est que du positif et que du bonheur.

    Vous aviez caché votre participation à Koh-Lanta à vos proches, pourquoi ?

    Oui, je l’ai cachée à tout le monde sauf à ma sœur. Mais c'était pour que la surprise soit encore plus belle. Et je confirme, la surprise a été encore plus belle de les voir découvrir ça, quand Koh-Lanta a été diffusé. C'est sans aucun regret que j'ai gardé ce secret, qui était difficile à tenir, mais c'était génial.

    Vous avez été la meilleure à la course d’orientation et sur les poteaux, où avez-vous trouvé la force de vous surpasser ?

    La force, on l'a parce que quand on avance dans l'aventure, on n'imagine pas arriver aussi loin. Et plus on avance et plus on se dit : ‘je vais y arriver et on y croit’. Et la force, je l'ai eue sur les 38 jours. Je me suis dit : ‘oui, je n'ai pas tenu pour rien. Là, on est à fond et on lâche rien jusqu'à la dernière seconde'. J'avais confiance en moi sur l'utilisation de la boussole. C'était hors de question que je baisse les bras à la fin, quand même.

    Vous étiez considérée comme l’une des outsiders de cette finale, qu’avez-vous à dire à ceux qui ne croyaient pas en vous ?

    Je pense qu'on a tous notre place à notre manière, mais s'ils ne croyaient pas en moi au début, c'est une bonne revanche. Je suis vraiment fière de moi.

    L’épreuve des poteaux s’est déroulée exceptionnellement dans une rivière, pas trop déçue de ne pas avoir fait ça en mer ?

    Non, pas du tout. Ça m'a fait l’effet inverse. J'étais trop contente. C'était une belle surprise. Je me suis dit : ‘on ne va pas faire comme tout le monde’. Le cadre était juste majestueux. C'était formidable. Il y avait une énergie qui était géniale. J'ai adoré cette surprise dans cette moitié de cyclone.

    Le cyclone vous a-t-il perturbé ?

    Non, pas du tout. Il faisait hyper chaud, donc moi, j'étais contente. Ça a apporté un peu de fraîcheur, le vent, tout ça. C'était cool. Après, j'avais entièrement confiance dans les équipes, pour notre sécurité, je n'avais aucun doute. Je n'avais pas peur. C'était de l'excitation supplémentaire. C'était un truc en plus qui changeait un petit peu la donne, qui changeait un peu la fin.

    Denis Brogniart n’a pas réagi à votre victoire lors de l’épreuve des poteaux, où vous criez votre bonheur. Est-ce dû au montage ? Qu’a-t-il dit ?

    Je ne sais pas s'il a été surpris de ma réaction ou quoi, mais il m'a quand même félicitée. Il y a eu un échange à la fin. Il était content, mais je pense qu'il aurait été content pour n'importe quel aventurier parce que si on y arrive, c'est qu'on mérite notre place. C'était marrant à regarder, c'était drôle quand même. Je me rappelle ce moment, il était magique. On a eu un bel échange, c'était cool.

    Pourquoi vous dites que vous n’auriez pas été choisie par Julie et Meïssa pour accéder à la finale ?

    Parce que Meïssa et Julie, ce sont des ex-rouges. Ils ont fait l'aventure ensemble du début jusqu'à la fin. Ils avaient des affinités, ce que je comprends. Pour moi, c'était logique et je pense vraiment sans aucun doute que Meïssa aurait choisi Julie et Julie, Meïssa. Et ça ne m'aurait pas étonnée. C'est normal. J'aurais fait la même chose si j’avais eu un Kadasi avec moi.

    Vous étiez-vous mis d’accord avec Meïssa pour la suite ? Était-il prévu de le choisir lui plutôt que Julie ?

    Non, ce n'était pas prévu. J'ai beaucoup réfléchi. Ça m'a torturé l'esprit parce que les deux sont des ex-rouges et au jury final, il y avait plus d’ex-rouges que de jaunes. Donc pour moi, c'était un peu limite perdu d'avance. J'avais quand même un espoir de me dire que les stratégies de Meïssa pouvaient peut-être jouer en ma faveur parce que la pilule n'était pas passée chez tous les aventuriers ex-rouges. Et en même temps, je me suis dit : ‘ils vont quand même dire : bravo pour son parcours, ça reste un Matukad, on va voter pour lui’.

    Pensez-vous que les stratégies de Meïssa ont été fatales pour lui ?

    Oui, quand je regarde les votes, je me dis que tous les Matukad n'ont pas accepté ce retournement de situation, ce que je peux comprendre aussi. Après, c'est quelqu'un qui assume ses choix, c'est quelqu'un qui n'est pas un suiveur Il n'a pas laissé son jeu lui filer entre les mains parce que les ex-rouges ne l'écoutaient pas. Il avait bien eu raison de se rebeller et de prendre son destin en main. Il le fait très bien. Koh-Lanta, ça reste quand même un jeu et il a été un très bon stratège avec Amri. Moi, j'ai adoré les regarder jouer.

    Amri vous a protégée, pensez-vous que sans lui, vous auriez pu aller si loin ?

    Amri m'a protégée parce que ça lui allait bien de me protéger. Quand il pouvait m'éliminer, mon nom il l'a sorti pas mal de fois aussi. Je pense que moi, je m'en sors parce que j'ai aussi d'autres affinités surtout. Donc oui, évidemment, je le remercie un petit quand même, parce que sa stratégie avec Meïssa fait qu'il y a d'autres cibles et que je ne suis pas la première cible. Je n'étais pas dans sa stratégie de départ, mais la confiance et le lien se fait au fur et à mesure par le jeu. Après, il m'emmène au confort, je ne peux pas nier ça. Là, je n'aurais pas pu voter contre Amri, parce que vivre un confort à Koh-Lanta, rien que pour ça, je ne pouvais pas le remercier autrement que de dire : ‘jamais je ne voterai contre Amri’. Mais j’avais assez de lucidité pour me dire que j'aurais trouvé une possibilité de m'en sortir autrement.

    Il n’a pas voté pour vous lors du dernier conseil. Lui en voulez-vous ?

    Non, je ne lui en veux pas. Franchement, je sais qu'Amri, son binôme d'aventure, son copain, son allié, c'est Meïssa. Et je le comprends, parce qu'ils avancent ensemble après la réunification. Donc, le contraire m'aurait presque étonnée. Je ne lui en veux pas, c'est normal. Moi, j'aurais fait la même chose s'il y avait une affinité qui était créée, que j'avais eu ce parcours-là.

    Qu’avez-vous fait en premier lors de votre retour en France ?

    Je me suis acheté du chocolat.

    Combien de kilos avez-vous perdu ?

    J'avais perdu 10 kilos, que j'ai repris assez rapidement. Je savais que ça allait faire ça, mais je me suis remise au sport et donc j'ai reperdu un petit peu. Je stagne un petit peu, mais ça va, je suis contente, je suis bien dans ma tête, je suis bien dans mon corps, tout va bien.

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