La saison de Koh-Lanta, les chasseurs d’immunité continue sur TF1. Dans l’épisode 2 diffusé mardi 20 février 2024, qui a entre autres été marqué par l’arrivée de nouveaux aventuriers – Léa, étudiante infirmière et pompier volontaire, 22 ans ; et William, professionnel de la survie en pleine nature âgé de 62 ans - les jaunes marquent leur prédominance face aux rouges, plus affaiblis et en difficulté sur leur camp suite à leurs deux échecs successifs : sur l’épreuve de confort, et sur l’épreuve d’immunité ! Pour leur premier conseil, l’équipe rouge a décidé de sortir Alicia, connue pour être cash et franc du collier. Pour TV Actu, elle a répondu à nos questions.
TV Actu : "Êtes-vous sortie de l’émission changée ? Qu'est-ce que cela vous a apporté ?"
Alicia : Oui, complètement. Koh-Lanta m’a permis de sortir ma zone de confort ! Je suis partie, j'étais associable… Je suis revenue, j'étais sociable : déjà, c’est un grand pas ! Mais cette aventure m'a aussi énormément appris sur l'humain à proprement parler et sur l’échec. Aujourd’hui, je vois l'échec complètement différemment : avant je me mettais toujours en quatre pour ne pas échouer, alors que maintenant je relativise beaucoup en me disant que ce n’était pas destinée. Je suis également revenue en étant beaucoup moins matérialiste, moins dans l’affront. Je suis beaucoup plus dans l'écoute et dans l'empathie que dans le jugement. Au final, Koh-Lanta m'a beaucoup apporté.
Qu’est-ce que vous redoutiez le plus en participant à l’émission ?
Ce que je redoutais le plus, c'est le fait de ne pas manger mais aussi les conditions de vie. Je n’ai jamais été ne serait-ce que dans un camping, donc je me suis dit que ça allait être très très compliqué et ça l’a été !
Dès le début, les rouges sont en difficulté. Les jaunes ont la cabane, le feu, la nourriture… Vous rien ! Comment l’avez-vous vécu ?
Ça a été un peu compliqué quand Denis Bronigart nous a dit que les jaunes avaient le feu et que nous non, ca a été un coup de massue. On s’est dit ‘eux ils arrivent à manger, à se réchauffer, nous on se caille la nuit on ne mange pas’. Pourtant ce n’est pas faute de ne pas avoir essayé, mais je pense qu’on n'avait pas la bonne stratégie.
On vous a souvent vue en difficulté, notamment sur cette dernière épreuve d’immunité où Méïssa a dû vous porter. Vous attendiez-vous à être éliminée ?
Non, pas du tout ! En toute objectivité, j'étais sereine au moment du conseil. J'étais sûre de moi et persuadée que ce n’était pas moi qui partirais parce que des gens (ndlr Emilie et Cécile) m'avaient donné leur parole. Mais malheureusement, on est dans Koh-Lanta et tout peut arriver… Après en toute objectivité, quand je vois les vidéos, je me dis qu’il faut être honnête : j'étais la plus faible de l'équipe, si j'avais été à leur place, j'aurais fait la même chose.
Qu’avez-vous ressenti en apprenant votre élimination ?
Aujourd’hui, je comprends leur choix stratégique et je ne leur en veux pas du tout. J'ai tourné la page. C'est un jeu et derrière il y a la vraie vie, mais c'est vrai que sur le moment, à l'instant T, je ne pensais pas être éliminée donc j'ai été très énervée. Je n’ai pas spécialement apprécié m’être fait berner… parce que moi je suis quelqu’un de très franche même si des fois ça ne plaît pas. Sur le moment je l’ai vraiment très mal pris.
En voulez-vous à Cécile et Emilie d’avoir voté contre vous et de ne pas avoir joué franc jeu ? Qu’avez-vous à leur dire aujourd’hui ?
Avec du recul je ne leur en veux pas du tout, je les comprends : ‘j’étais un boulet et il fallait l’enlever’. Pour être honnête, sportivement parlant je savais que j’avais des lacunes et je savais que je n’irais pas jusqu’aux poteaux car j’ai la mucoviscidose. Je savais qu’au niveau des poumons parfois ça aurait pu me porter préjudice.