Tous les aventuriers passés par Koh-Lanta sont unanimes : participer à l'émission de TF1 laisse des traces. Pendant quarante jours, pour ceux qui vont jusqu'au bout du programme, les corps sont mis à très rude épreuve, étant privés de nourriture et parallèlement ultra-sollicités, notamment sur les épreuves souvent physiques. Pour tous ces candidats, le retour à la réalité après l'émission est souvent violent. À un décalage psychologique s'ajoutent des difficultés physiques, comme des douleurs articulaires ou des troubles de l'alimentation.
Wendy Gervois (Koh-Lanta Thaïlande) bouleversée par son apparence physique à son retour de l'émission
Interrogée par le magazine Public en kiosque le 24 novembre 2023, Wendy Gervois, qui avait remporté en 2016 Koh-Lanta Thaïlande face à Pascal Salviani, a déclaré avoir encore de lourdes séquelles de sa participation au programme, 8 ans après. "En partant, j’étais à 58 kilos et j’en avais 10 de moins en rentrant, a-t-elle expliqué au magazine. Mon corps était méconnaissable ! J’étais un sac d’os, je refusais de me regarder dans une glace. J'avais un vrai refus de mon corps et des difficultés à manger." On se souvient en effet du corps très amaigri de Wendy à la fin de son aventure, ce qui ne l'avait pas empêchée, à la force du mental, d'aller, jusqu'au bout et de remporter l'aventure.
"Je ne voulais plus dormir dans un lit, je ne supportais plus la foule"
Mais les dégâts liés au jeu de survie de TF1 n'ont pas été seulement physiques. Wendy poursuit dans Public : "Sans oublier une grosse déconnexion au monde ! Je ne voulais plus dormir dans un lit, je ne supportais plus la foule, ne voulais plus de téléphone. Pour revenir à la normale, il m’a fallu entre deux et trois mois. Même aujourd’hui, quand mon corps est en manque de sucre, je tremble, j’ai des maux de tête. Mon corps a été tellement privé que, dès qu’il y a un souci, il l’enregistre tout de suite. C’est fou, huit ans après !" Des déclarations qui font écho à celles de nombreux autres aventuriers de l'émission présentée par Denis Brogniart.