Christine est le genre de femme avec laquelle on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Il faut dire que contrairement à certains candidats de L'amour est dans le pré qui ont encore tout à apprendre en terme de relations amoureuses (coucou Patrice !), Christine a, au contraire, déjà vécu plusieurs vies. Cela ne l'empêche pas d'être une femme au grand cœur qui a beaucoup d'amour à donner.
Mariée à 17 ans, maman à 18 ans
Christine n'a rien fait comme tout le monde. C'est à 17 ans qu'elle s'est mariée avec un homme de 10 ans de plus qu'elle dont elle était folle amoureuse. A 18 ans, elle donne naissance à sa première fille, suivra une deuxième 2 ans et demi plus tard, puis un garçon. Installée dans la région niçoise, éleveuse de beaucerons, Christine n'est cependant pas heureuse dans son couple... Son mari ne lui rend pas l'amour qu'elle lui donne. Elle restera pourtant mariée pendant 40 ans, jusqu'à ce qu'elle fasse la rencontre d'un homme, passionné comme elle par les chiens.
Pour lui, elle quittera tout et s'installe loin de chez elle, dans le Centre de la France. Folle amoureuse, Christine donne sans compter et vit une passion dévorante qui ne durera que huit mois. "Je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé", confie-t-elle à Karine Le Marchand.
Une femme passionnée
A 60 ans, elle rêve à nouveau de connaître l'amour avec un grand A. Celui où l'on se réveille dans les bras l'un de l'autre, celui où l'on se dit des mots doux. C'est la raison pour laquelle elle a décidé d'écrire à L'amour est dans le pré. Pas spécialement difficile dans ses critères, elle veut juste un homme capable de l'aimer telle qu'elle est : avec son passé, sa multitude de tatouages, sa passion pour les chiens, les chats, les loups, et les animaux en général. De son prince charmant, elle aimerait simplement qu'il soit croyant, "mais pas forcément pratiquant", et relativement dynamique pour pouvoir l'accompagner durant ses longues balades à pieds dans la nature.
Vivre avec la maladie
Son prétendant devra aussi composer avec la maladie de Christine. Une maladie qui se fait discrète, mais qui peut ressurgir à tout moment, comme ce fut le cas il y a 30 ans. "C'est là qu'ils ont découvert mon gène, le HLA B27, qui est le gène (responsable de) la spondylarthrite ankylosante", a expliqué la sexagénaire dans son portrait. Une maladie auto-immune provoquant une inflammation chronique qui touche les vertèbres ainsi que les articulations reliant la colonne vertébrale au bassin. Paralysée dans un lit pendant presque un an, Christine ne pouvait plus marcher. Aujourd'hui, elle vit avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Peut-être une explication plausible à son désir de vivre intensément.