Tous les soirs, elle était le visage du 20 Heures sur TF1. Entre 2008 et 2012, Laurence Ferrari présentait le célèbre JT, une période sur laquelle elle s’est confiée dans les colonnes de TV Magazine. Mais celle qui a succédé à Patrick Poivre d’Arvor ne semble pas avoir de bons souvenirs de cette époque. Elle explique avoir vécu une période particulièrement difficile, en faisant face à de nombreuses critiques le plus souvent injustifiées.
"Un poste extrêmement convoité"
Lorsqu’elle officiait à la tête du 20 Heures sur TF1, Laurence Ferrari avoue avoir reçu des critiques surtout sexistes. À l’époque, elle prend la suite de Patrick Poivre d’Arvor, animateur adulé par tous les téléspectateurs, mais désormais tombé en disgrâce à la suite d’accusations d’agressions sexuelles et de viols par 90 femmes. "C’était très violent au 20 Heures. Je n’étais, sans doute, pas préparée te les commentaires étaient fondamentalement injustes et injustifiés. Ces critiques m’étaient adressées parce que j’étais une femme remplaçant un homme dans un poste extrêmement convoité", affirme Laurence Ferrari dans le TV magazine du 22 mars.
"La pression y était disproportionnée"
Aujourd’hui, Laurence Ferrari se rend compte que ces critiques sexistes étaient beaucoup plus banalisées à l’époque contrairement à aujourd’hui. "C’était le JT le plus regardé d’Europe. Ce niveau de désobligeance et de machisme serait impossible en 2024". En tant que visage emblématique du 20 Heures, elle raconte avoir subi beaucoup de pression."Même si je ne regrette rien, la pression y était disproportionnée. J’ai été très exposée à titre personnel, donc, ça a été très violent. Mais pour ma famille aussi", a-t-elle confié.
"Ce n’était pas le moment préféré de ma carrière"
Travaillant désormais pour CNews, Europe 1 et Paris Match, l’ancienne présentatrice du 20 Heures s’autorise désormais à faire entendre sa propre opinion. "Le jugement est toujours beaucoup plus dur pour les femmes que pour les hommes, surtout dans ce métier. Alors, forcément, ça a été parfois compliqué", ajoute-t-elle.
Critiquée pour son genre et non pas sur ses qualités professionnelles, Laurence Ferrari s’était déjà confiée sur cette période dans l’émission Face au média en 2019, diffusée sur Non Stop People : "Ce n’était pas le moment préféré de ma carrière. Puis c’était écrasant au quotidien d’être médiatisée à ce point-là". Aujourd’hui, l’animatrice libère sa parole et prend sa revanche.