Deux mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité. C'est le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Paris ce mercredi matin, rapporte L'Équipe. Le consultant sportif Pierre Ménès n'était pas présent au tribunal correctionnel de Paris, car "trop fatigué", selon ses conseils, pour entendre la décision de justice.
Pierre Ménès échappe à une peine plus lourde
Ce sont ses avocats, Mes Caroline Wassermann et Arash Derambarsh, qui lui ont appris à distance. La justice avait déjà tranché concernant les accusations de harcèlement moral. À cette condamnation pour agression sexuelle s'ajoutent deux relaxes intégrales. Pour l'hôtesse du Parc des Princes, puis pour l’une des deux vendeuses de la boutique Nike des Champs-Élysées. L'ex-éditorialiste et personnage emblématique de Canal + bénéficie également d'une relaxe partielle, par rapport à la seconde vendeuse de cette boutique.
La justice retient en effet l'entrelacement de ses mains avec celle de la victime. Un geste "corroboré par les retranscriptions des vidéos" pour le président de la 24e chambre, toujours d'après nos confrères de L'Équipe. En revanche, des suites n'ont pas été données au reste des accusations de la vendeuse, en raison d'un "doute conséquent" empêchant d'entrer "en voie de culpabilité". Pierre Ménès échappe ainsi à une condamnation bien plus lourde.
Pierre Ménès pourrait faire appel de la décision
En effet, le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis et 6 000 euros d'amende. À l'issue de cette décision, Pierre Ménès n'écope d'aucune amende. De plus, son nom ne sera pas inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. Même si ses avocats s'estiment "plutôt satisfaits" de voir leur client "relaxé à 95 % des faits qui lui étaient reprochés", ils pourraient faire appel de cette décision pour demander une relaxe totale.
"Notre client n'a jamais commis, de façon intentionnelle, la moindre infraction sexuelle", ont-ils insisté face aux micros. Pierre Ménès était poursuivi par trois femmes, également absentes et non représentées ce mercredi matin. Il était alors soupçonné d'attouchements qui auraient eu lieu entre 2018 et 2021.