Toutes les critiques de Rolling Stone
poster du film The Amateur
Rolling Stone
3,0
Amoureux transi comme vengeur implacable, Rami Malek traverse le film sans encombre, souvent même avec aisance, sans avoir besoin de verser dans une surenchère inutile de postures comme cela avait pu être le cas en s’essayant au vilain de James Bond le temps de Mourir peut attendre. Personne n’y perd pas au change…
poster du film La Jeune femme à l’aiguille

La Jeune femme à l’aiguille

Titre original Pigen med nålen
Rolling Stone
4,0
Avec son noir et blanc somptueux et léché, tout à la fois meilleurs témoin et contraste de la teneur lugubre des situations qui vont se succéder jusqu’à l’horreur absolue – le commerce d’enfants proposés à l’adoption avant de connaître un sort plus sinistre encore –, c’est un film de survie, où tous les moyens semblent “bons” pour y parvenir, qui nous est jeté en pâture, malaisant et saisissant à la fois.
poster du film Fanon
Rolling Stone
3,0
Faisant le choix d’une réalisation épurée, servie d’une photographie et d’un son très maîtrisés, Jean-Claude Barny signe davantage qu’un biopic : une porte d’entrée sur une oeuvre culte, d’autant qu’on commémore cette année les 100 ans de la naissance de Frantz Fanon.
poster du film A Real Pain
Rolling Stone
4,0
De son scénario maîtrisé à sa réalisation minimale, A Real Pain parle beaucoup mais ne bavarde pas pour autant, et s’avère un film bien plus grand qu’il ne le laisse penser. Well done, Eisenberg.
poster du film Queer
Rolling Stone
3,0
Profitant d’un scénario audacieux, à la fois cruel et contemplatif, cosigné avec Justin Kuritzkes, Queer bénéficie d’une épatante performance de Daniel Craig. Transpirant, souvent ivre, héroïnomane sans cesse guetté par le manque, l’acteur britannique renonce au sex-appeal de James Bond et donne à voir un Burroughs dans toute sa pathétique quête d’amour.
poster du film Brian Jones et les Rolling Stones

Brian Jones et les Rolling Stones

Titre original The Stones And Brian Jones
Rolling Stone
4,0
Une vraie réussite.
poster du film The Brutalist
Rolling Stone
3,0
L’American Dream devient un cauchemar aux lignes ultra-structurées, et certaines de ses séquences imposent leur maîtrise graphique, notamment lors d’un passage traumatique dans des stupéfiantes carrières de marbre italiennes. Impressionnant.
poster du film Presence
Rolling Stone
3,0
C’est de Steven Soderbergh dont il est question ici, passé maître dans l’art de se jouer de la forme et du fond. Usant (abusant ?) du grand-angle, sa caméra-présence peut dès lors se muer en témoin privilégié des fêlures et craquelures au sein de cette famille comme de ceux qui vont s’y frotter, quand elle ne va pas les creuser ou les provoquer. Angoissant, mais pas forcément au sens où on l’entend…
poster du film 5 septembre

5 septembre

Titre original September 5
Rolling Stone
4,0
Le point de vue choisi par ce 5 septembre au moment de s’y essayer vient rapidement taire les doutes et les méfiances : les différentes étapes, de la séquestration au village jusqu’à son dénouement fatal sur une base aérienne, vécues dans le huis clos d’un studio de télévision, en l’occurrence celui installé sur place par la chaîne américaine ABC.
poster du film Un parfait inconnu

Un parfait inconnu

Titre original A Complete Unknown
Rolling Stone
5,0
James Mangold a eu la sagesse de ne pas s’embarquer dans un biopic hollywoodien standard, et on l’en remercie.
poster du film Better Man
Rolling Stone
3,0
Et cet audacieux dispositif fait la réussite de Better Man, car il parvient aussi bien à émouvoir (parfois trop, notamment sur les vingt dernières minutes qui auraient gagné à être synthétisées) qu’à raconter franchement les excès titanesques du chanteur, qui assure la voix off avec panache.
poster du film Babygirl
Rolling Stone
3,0
Si le thème pourra paraître un brin convenu, voire “déjà-vu” (avec ou sans accent anglo-saxon), et pas forcément avenant à l’heure de se précipiter dans une salle obscure, il fallait tout le talent d’actrice de Nicole Kidman dans le rôle principal pour que sa traduction ne tourne pas ici à la caricature (...).
poster du film Oh, Canada
Rolling Stone
3,0
Paul Schrader réussit à adapter le verbe de Banks en ne gardant que la substantifique moelle de l’intrigue, mais aussi des gestes ou des mots qui offrent à ce récit une portée nouvelle, plus accessible sans doute, mais non moins poignante. Le casting y est pour beaucoup (...).
poster du film Saint-Ex
Rolling Stone
3,0
Aux antipodes d’un biopic classique, suspendant le temps comme les décors, le réalisateur argentin mêle registres, intentions et intensité lumineuse, sans perdre de vue la poésie bravache de son modèle, qui n’en devient que plus passionnant encore.
poster du film Conclave
Rolling Stone
4,0
Mais au-delà du suspense dont il se drape avec… malice, Conclave ne manque pas d’interroger sur d’autres ambitions, celles de l’église dans son ensemble (...).
poster du film Il était une fois Michel Legrand
Rolling Stone
3,0
Et si ses dernières années à rejouer son corpus sur scène ne font pas pâle figure, c’est parce que Herzog Dessites rappelle le rythme des “moulins du coeur” de Legrand qui épousa, à 82 ans, un grand amour nommé Macha Méril. Bien joué, à tout point de vue.
poster du film Drone
Rolling Stone
4,0
Un premier film prenant de bout en bout.
poster du film Good One
Rolling Stone
4,0
Conflit de générations, figure patriarcale et contemplation de la nature… Le premier film de India Donaldson, Good One, est d’une délicatesse inouïe.
poster du film The Substance
Rolling Stone
4,0
Marquer les esprits sans modération, s’appuyer sur le fantastique – et parfois le gore – pour y parvenir, la direction choisie ne souffre aucune restriction. Idem pour Demi Moore, stupéfiante dans le rôle principal, jouant – jusqu’à l’outrance, là aussi – de sa nudité, plus librement encore qu’elle l’avait fait jadis le temps de cette photo d’elle enceinte en couverture de Vanity Fair, en 1991.
poster du film Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau
Rolling Stone
4,0
Derrière la beauté des paysages et un onirisme qui n’est pas sans rappeler celui de l’univers de Miyazaki à l’occasion, l’analogie des comportements humains face à une menace environnementale n’est qu’une des raisons pour apprécier Flow sans réserve.