Unique gag récurrent d'un classique "Flash" d'Internet passé à la télé, ces morts violentes font hurler de bonheur dix minutes, et bâiller le reste du film.
Vallée s'attache au moindre détail 70's avec l'amour et l'humour constamment vissé à sa petite troupe, mélange les genres, balaye les idées reçues et offre à Marc-André Grondin, son héros, l'occasion de devenir une star.
On adhère à l'ambiance plombée, au concept du jeu de cartes comme métaphore des choix de vie et aux ambitions affichées de la mise en scène, mais beaucoup moins au tableau manichéen dressé de la communauté pakistanaise en Norvège.
A valser entre ses personnages, à hésiter dans la tonalité générale, à digresser plus que de raison et à s'astreindre à une mise en scène sage, Pedro Almodovar perd un peu, et nous avec, le fil compassionnel [du film].
"Whassup Rockers" est un récit initiatique prenant, qui voit pour la première fois celui qui nous avait habitués à des portraits d'ados déviants susciter une vrai tendresse pour ses personnages.
On peut trouver le principe artificiel, n'empêche que ce que ce film dit de l'abyme existentiel au bord duquel on marche aujourd'hui fait sacrément froid dans le dos.
Un rôle en or pour Jean Dujardin plus "claque-guibolles" que Clark Gable dans cette parodie hilarante des films d'espionnage (...) C'est dire combien on aime.
"Jean-Philippe" est une belle machine de comédie qui repose pour beaucoup sur le recours à la réf(v)érence nostalgique, et sur une dérision assumée qui confine au régal (...)
On s'étonne de voir ce cinéaste militant renoncer à une belle opportunité : cacher du discours derrière le film de genre. Et ce, quel que soit le plaisir délivré par ce divertissement parfaitement calibré.
Une réussite tant dans la forme que dans le fond, qui ménage par ailleurs des moments de drôlerie irrésistibles (...) et qui, surtout résiste au tout-spectacle décérébré au profit d'un message radicalement humaniste (...)
Un film lisse en apparence, mais dont les personnages tout en fêlures l'entraînent davantage vers l'univers noir du regretté Gérard Blain que vers celui, blanc persil, des "Choristes".