Ça commence aujourd’hui : remarques sur son poids et abus de notoriété… Lou Pernaut (Les Cinquante) répond cash aux critiques
    Pauline Hétu
    Pauline Hétu
    Pauline est à l'affût du moindre buzz et de la moindre séquence qui fera parler sur les réseaux sociaux. Elle se passionne pour les histoires des personnalités françaises et internationales qui animent notre quotidien sur le petit écran.

    Lou Pernaut est victime de cyberharcèlement depuis des années. Elle était invitée ce jeudi 17 octobre 2024 sur le plateau de Ça commence aujourd'hui face à Faustine Bollaert pour en parler.

    Capture d'écran Ça commence aujourd'hui / France 2

    Accompagnée de Greg Yega et Olympe sur le plateau de Ça commence aujourd'hui, Lou Pernaut a partagé son expérience difficile avec la notoriété et les conséquences des réseaux sociaux. Lou Pernaut, la fille du regretté Jean-Pierre Pernaut, a témoigné sur le cyberharcèlement dont elle est victime depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux. Si la jeune femme est aujourd'hui une personnalité publique suivie par des milliers d'abonnés, elle fait toujours face à une vague de haine, qui n'a fait que s'amplifier, notamment après la mort de son père.

    "On me reprochait d'exister par mon père"

    Lou Pernaut a commencé son parcours sur les réseaux sociaux à l'âge de 17 ans, partageant des vidéos avec son père. Dès ses débuts, elle a été la cible de critiques acerbes : "On me reprochait le fait d'exister par mon père", a-t-elle confié à Faustine Bollaert. Malgré son envie de partager des moments familiaux, certains internautes lui ont reproché d'utiliser la notoriété de son père : "J'utilise sa notoriété alors qu'à la base, je n'ai rien demandé", a-t-elle expliqué. Ces attaques ont commencé dès ses premières vidéos. Elle a partagé plusieurs exemples de messages haineux qu'elle a reçus, qui ont épouvanté Faustine Bollaert : "On m'a dit 'ton père doit se retourner dans sa tombe', 'tu sers à rien', ou encore 'tu aurais mieux fait de crever à la place de ton père'".

    Ces commentaires, particulièrement douloureux, n'ont pourtant pas éteint sa volonté de s'exprimer : "De base, je pleure jamais pour ne pas donner de crédibilité à ces personnes-là." Face à ces torrents de haine, la candidate vue dans Les Cinquante a d'abord adopté une attitude combative, répliquant souvent aux attaques. "J'aime bien répondre, et j'aime toujours répondre d'ailleurs", a-t-elle expliqué. Elle a ajouté : "Je répondais beaucoup par la violence, puis j'avais 17 ans". Elle admet aujourd'hui que cette stratégie n'a fait qu'aggraver la situation, car "plus on répond aux gens, plus ils sont contents, plus ils nous détestent", mais la jeune femme affirme continuer de répondre à tous les commentaires.

    "Je vis pour aider, je ne veux pas arrêter à cause de ces gens"

    Lou Pernaut n'a jamais envisagé de quitter les réseaux sociaux. Pour elle, il est important de dénoncer les dangers du cyberharcèlement et de soutenir ceux qui en sont victimes : "Le nombre d'abonnés, c'est pas la vraie vie", a t-elle précisé. "Y'a aussi beaucoup de positif avec les réseaux sociaux, y'a une portée pour parler du cyberharcèlement", a ajouté la jeune femme, souhaitant sensibiliser les autres sur ce sujet. Elle garde une attitude positive : "Je vis pour moi, je vis pour aider, j'ai envie de vivre de bons moments et je n'ai pas envie d'arrêter à cause de ces gens". Elle a également rappelé qu'elle était bien entourée par sa famille, qui a toujours eu "beaucoup de recul" sur les commentaires haineux d'Internet. Aujourd'hui, l'ex-candidate des Cinquante envisage de prendre des mesures légales contre ses harceleurs. Elle "compte porter plainte bientôt" pour certains messages haineux qu'elle a reçus.

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