Depuis le 28 août 2017, l'émission Ça commence aujourd'hui, diffusée sur France 2, est un véritable carton. Chaque jour, à partir de 14h, l'animatrice Faustine Bollaert accueille divers invités, qu'ils soient connus ou non, prêts à témoigner sur des histoires fortes de leur vie. Au mois de mai dernier, le lundi 22 mai plus précisément, l'émission était consacrée aux femmes qui, très jeunes, ont entretenu une relation avec une star.
Christine, qui a eu relation toxique avec le chanteur Claude François, s'était confiée sur son histoire face au regard ébahi de Faustine Bollaert. Choquée, l'animatrice avait eu du mal à cacher sa colère : "Vous avez été violée, a-t-elle insisté. On ne donne pas son consentement en étant enfermée à clé. C'est un viol ! Je sais que pour vous, c'est très difficile (...) C'est un viol, on dit non, c'est un viol", avait-elle conclu.
"Je suis un peu sortie du cadre"
Interrogée par nos confrères, cette semaine du 10 juillet 2023, l'animatrice a pris le temps de revenir sur cette séquence marquante : "Je sais que je suis un peu sortie du cadre, mais j’ai trouvé qu’il était temps. Ça n’aurait pas été le cas il y a quelques années. Aujourd’hui, les gens connaissent suffisamment l’émission et ont suffisamment confiance en moi pour accepter que je puisse aussi me mettre en colère. On s’est posé la question. Je suis celle qui écoute, qui accompagne, qui comprend et qui ne juge pas", a-t-elle révélé.
Cependant, la mère de famille de 44 ans a souhaité préciser que l'entièreté de la séquence n'avait pas été diffusée sur France 2 : "On a coupé un peu dans la séquence, parce que j’étais vraiment en colère et je ne voulais pas que ce soit mal interprété. Ça a été un cri du cœur de la femme que je suis, au-delà de l’animatrice", a-t-elle conclu.
Aucun regret pour Faustine Bollaert
Malgré la polémique qu'a pu entraîner ce coup de gueule, Faustine Bollaert ne regrette en aucun cas ce qui a pu se passer sur le plateau de France 2 : "Je trouve que j’étais parfaitement dans mon rôle et je suis très contente qu’on me laisse tenir ces propos sur le service public, y compris en parlant d’une personnalité hautement populaire. Je savais la volée de bois vert que je pouvais recevoir, et ça a été le cas. Oui, je pense que je suis dans mon rôle de dire stop, ce n’est pas de la télévision, on est dans la vie avec des messages extrêmement importants à faire passer. Peu importe le lieu, le cadre, les caméras ou la personne dont on parle", a-t-elle conclu.