Ça commence aujourd’hui est une émission incontournable de France 2... Et pour cause, elle fête vendredi 15 mars 2024 son millième épisode. Faustine Bollaert était donc l’invitée de Thomas Isle dans l’émission Culture Médias, sur Europe 1, pour dévoiler quelques anecdotes sur cette émission phare. Dans cet épisode exceptionnel, l’animatrice va revenir sur des histoires qui ont marqué l’émission, et donner des nouvelles de certains invités. "Il y aura beaucoup de magnétos, on va revenir sur des destins, des invités qui ont vraiment touché encore plus notre émission" a-t-elle expliqué.
Les changements de l’émission
En sept ans, l’émission a bien entendu évolué, et a su s’adapter à son audimat, tout en se laissant un peu plus de libertés. "Elle a changé parce qu'on s'autorise aujourd'hui plus de choses, des sujets peut-être un peu plus audacieux [...] On est encore plus dans la vérité qu'il y a sept ans", explique Faustine Bollaert. "Quand je suis arrivée, on me disait qu'il fallait que je fasse une émission où je sois vraiment très statutaire, que je m'efface au profit d'un témoignage." Elle révèle alors ce qui était constamment coupé au montage.
Des émotions coupées
"Dès que j'avais des émotions, on les coupait, les gommait au montage [...] À un moment, on a compris, mais au bout d'un an et demi", a-t-elle alors confié. Aujourd’hui, Faustine Bollaert peut laisser sortir ses émotions sans qu’elles ne soient coupées, ce qui rend l’émission encore plus vraie, plus sensible. Cependant, le programme est extrêmement cadré. "Je sais quels sont les mots qu'il ne faut pas que j'utilise, les sujets que je n'ai pas le droit d'aborder. Tout est extrêmement cadré. On prépare des choses avec des invités et sur le moment, je sens qu'ils ne se sentent pas d'y aller", confie-t-elle. "Donc tout est extrêmement pudique. On est dans une intimité pudique. On n'est pas voyeur. Vous ne verrez jamais dans notre émission des gros plans sur des larmes qui coulent, des mains qui tremblent, non. On est dans les émotions, on les accueille, on les accepte, on les traverse et on passe à autre chose."