Faustine Bollaert a réussi à s'importer comme une personnalité phare de la télévision française. Pour preuve, fin 2023, elle était élue personnalité télévisée préférée des Français succédant ainsi à Jean-Luc Reichmann. Et autant de consécration grâce notamment à son rôle d'animatrice dans l'émission Ça commence aujourd'hui. Un programme qu'elle incarne depuis 2017, succédant à Sophie Davant. Et rapidement, Faustine Bollaert s'est fait remarquer par sa sympathie, sa bienveillance et son écoute envers les invités. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les témoignages ne sont pas toujours faciles à entendre. Des histoires difficiles et que la production ne prend pas à la légère. Ce vendredi 5 janvier 2024, Stéphanie Guérin, la productrice de l'émission, était présente sur le plateau de l'émission d'Europe 1, Culture médias.
Les coulisses d'un succès
Face au journaliste Thomas Isle, elle est revenue sur le long parcours de préparation d'une telle émission. Lorsqu'il lui demande si elle a une "équipe de casteurs", la productrice balaie d'un revers de main ce terme : "Je n’aime pas ce terme de casteur qui est assez empreint à la téléréalité… Alors que l’on fait vraiment de la réalité !”. Elle précise donc que ce sont des enquêteurs et des journalistes qui font un long travail de filtrage des témoignages reçus par le biais de l'émission ou sur les réseaux sociaux. "En fait, avec leur téléphone, les réseaux sociaux, ils appellent des médecins, des associations, des psychologues, des avocats, et c’est comme ça qu’on réussit à glaner un maximum de potentiel invités. Après, ils les écoutent, ils passent beaucoup de temps avec eux et petit à petit, on sélectionne pour en garder trois, quatre ou cinq par émission”, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo ci-dessous.
Des témoins triés sur le volet
Mais bien entendu, certains pourraient avoir envie d'avoir leur heure de gloire et raconter n'importe quoi : “Après, on est sur le service public, on ne peut pas faire n’importe quoi. Par exemple, si on veut faire un thème sur un mari pervers narcissique, on ne peut pas faire venir n’importe quelle femme. On doit vérifier que l’information est juste. Donc, c’est pour ça que j’insiste sur le fait que ce sont des enquêteurs et des journalistes. Ils doivent avoir cette fibre-là, une fibre d’écoute, d’attention au juridique et puis il faut qu’on vérifie tout et qu’on ait les autorisations. On ne peut pas faire venir n’importe qui pour lui faire dire n’importe quoi. Tout est vérifié, toutes les histoires que traite Faustine Bollaert sont vérifiées juridiquement."